Une semaine après le lancement de la plateforme de consultation publique en vue du 3e Plan d’action national (PAN), dans le cadre du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO ou OGP en Anglais), une conférence de presse en ligne a été organisée la semaine dernière.
La présidente du comité technique (CT), Koné Mariama, s’est dit satisfaite par rapport aux deux premiers PAN (documents contenant l’ensemble des promesses faites par l’Etat sur la base de préoccupations) totalisant 25 engagements. « Globalement, les engagements qui avaient été pris ont pu être réalisés», s’est réjoui Mme Koné, avant d’ajouter que « le contexte dans lequel les engagements ont été mis en oeuvre, peuvent certainement s’améliorer ».
Pour finir, elle a indiqué que « c’est ce qui est en train d’être mis en oeuvre dans les plans successifs qui sont en train d’être mis en place ». La présidente du CT a confirmé que le premier PAN «
est totalement terminé », et « a fait l’objet d’évaluation par la Côte d’Ivoire et des experts indépendants». Quant au second Plan, il a fait l’objet d’évaluation à mi-parcours, l’an dernier, en attendant la communication aux instances OGP du rapport d’auto évaluation de fin de la mise en oeuvre, « d’ici fin de cette année ». Pour rappel, dans le cadre de cette initiative internationale lancée en 2011, à laquelle la Côte d’Ivoire a adhéré en 2015, il s’agit de promouvoir la transparence
dans la gestion des affaires publiques.
Le premier Plan d’action (2016-2018) comporte 15 engagements qui exigent entre autres, de publier le nombre de carat de diamant exporté à partir de la Côte d’Ivoire, ainsi que les certificats du Processus de Kimberley y afférant chaque année ; créer et rendre fonctionnel 5 comités de développement local minier (CDLM) ; publier les communications en Conseil des ministres sur l’exécution trimestrielle du budget ; promouvoir la loi d’accès à l’information d’intérêt Public n°2013-867 du 23 décembre 2013 ; créer et rendre fonctionnel un portail Open Data Côte d’Ivoire.
Le deuxième plan (2018-2020) prend en compte 10 engagements, dont l’élaboration et la publication d’un budget citoyen à partir de 2019 ; le développement
d’une stratégie nationale d’intégrité avec un référentiel d’indicateurs de lutte contre la corruption.
Le processus OGP exige la co-création, c’est-à-dire, la collaboration de plusieurs entités. La Plateforme de la société civile (PSCI) y est aussi engagée.
Tinguain Kouadio a, au nom de celle-ci, salué l’initiative qui promeut davantage la bonne gouvernance.
Dans l’optique de la mise en oeuvre du PAN (2020- 2022), la plateforme mise en service recueillera les préoccupations des populations afin que les engagements liés
aux dites préoccupations soient élaborés. La conférence de presse a vu la participation de plusieurs autres acteurs du projet.
Le PGO en Côte d’Ivoire est accompagné dans ses actions par le projet d’appui aux gouvernements ouverts, sous financement de l’AFD.
MK
La présidente du comité technique (CT), Koné Mariama, s’est dit satisfaite par rapport aux deux premiers PAN (documents contenant l’ensemble des promesses faites par l’Etat sur la base de préoccupations) totalisant 25 engagements. « Globalement, les engagements qui avaient été pris ont pu être réalisés», s’est réjoui Mme Koné, avant d’ajouter que « le contexte dans lequel les engagements ont été mis en oeuvre, peuvent certainement s’améliorer ».
Pour finir, elle a indiqué que « c’est ce qui est en train d’être mis en oeuvre dans les plans successifs qui sont en train d’être mis en place ». La présidente du CT a confirmé que le premier PAN «
est totalement terminé », et « a fait l’objet d’évaluation par la Côte d’Ivoire et des experts indépendants». Quant au second Plan, il a fait l’objet d’évaluation à mi-parcours, l’an dernier, en attendant la communication aux instances OGP du rapport d’auto évaluation de fin de la mise en oeuvre, « d’ici fin de cette année ». Pour rappel, dans le cadre de cette initiative internationale lancée en 2011, à laquelle la Côte d’Ivoire a adhéré en 2015, il s’agit de promouvoir la transparence
dans la gestion des affaires publiques.
Le premier Plan d’action (2016-2018) comporte 15 engagements qui exigent entre autres, de publier le nombre de carat de diamant exporté à partir de la Côte d’Ivoire, ainsi que les certificats du Processus de Kimberley y afférant chaque année ; créer et rendre fonctionnel 5 comités de développement local minier (CDLM) ; publier les communications en Conseil des ministres sur l’exécution trimestrielle du budget ; promouvoir la loi d’accès à l’information d’intérêt Public n°2013-867 du 23 décembre 2013 ; créer et rendre fonctionnel un portail Open Data Côte d’Ivoire.
Le deuxième plan (2018-2020) prend en compte 10 engagements, dont l’élaboration et la publication d’un budget citoyen à partir de 2019 ; le développement
d’une stratégie nationale d’intégrité avec un référentiel d’indicateurs de lutte contre la corruption.
Le processus OGP exige la co-création, c’est-à-dire, la collaboration de plusieurs entités. La Plateforme de la société civile (PSCI) y est aussi engagée.
Tinguain Kouadio a, au nom de celle-ci, salué l’initiative qui promeut davantage la bonne gouvernance.
Dans l’optique de la mise en oeuvre du PAN (2020- 2022), la plateforme mise en service recueillera les préoccupations des populations afin que les engagements liés
aux dites préoccupations soient élaborés. La conférence de presse a vu la participation de plusieurs autres acteurs du projet.
Le PGO en Côte d’Ivoire est accompagné dans ses actions par le projet d’appui aux gouvernements ouverts, sous financement de l’AFD.
MK