’’Les échanges de biens et services entre la Côte d’Ivoire et le reste du monde se sont soldés par un fort excédent de 533 milliards de F Cfa en 2019, contre un niveau relativement faible de 60 milliards de F Cfa’’ a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly ce mercredi 23 décembre à l’occasion de la 5e édition de la Journée de diffusion des comptes extérieurs 2019 de la Côte d’Ivoire.
À l’initiative de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), cette journée a pour objectif de présenter à tous les acteurs économiques, notamment ceux qui ont contribué à la fourniture des données, les principaux résultats des comptes extérieurs de la Côte d’Ivoire au titre de l’exercice écoulé. Ces comptes permettent d’avoir la balance des paiements qui est un état statistique qui retrace sous forme comptable l’ensemble des échanges entre les résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période donnée.
Rappelons-le, la balance permet d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier les déséquilibres et de comprendre comment ceux-ci sont financés par le reste du monde. En claire, la balance des paiements représente le degré d’ouverture de l’économie sur l’extérieur, en donnant un éclairage sur l’attractivité du pays en termes d’investissements directs étrangers, et d’identifier les causes des déséquilibres macroéconomiques conjoncturels ou structurels, afin d’y apporter éventuellement des réponses appropriées.
Le ministre Adama Coulibaly a révélé lors de cette session que le solde courant, l’un des principaux indicateurs d’analyse macroéconomique de la balance des paiements, est ressorti déficitaire de 790,3 milliards de francs CFA en 2019, soit 2,3% du Produit Intérieur Brut, après avoir enregistré un déficit plus prononcé de 1 268,9 milliards de FCFA, soit 3,9% du PIB en 2018.
« Au vu de ces données, nous pouvons nous convaincre de la nécessité de poursuivre les efforts sectoriels en vue de l’amélioration du solde courant de la balance des paiements et de l’attractivité des capitaux privés étrangers nécessaires au financement durable des besoins de l’économie ivoirienne », estime-t-il.
Adama Coulibaly a noté en substance que l’équilibre de la balance des paiements est fortement dépendant de l’agriculture d’exportation, soumise aux aléas climatiques et aux chocs exogènes sur les cours internationaux des matières premières agricoles, énergétiques et minières. Il a aussi évoqué des déficits structurels au niveau des services et des revenus, en ce qui concerne le fret international et les envois de fonds de travailleurs à l’étran- ger. En réponse à ces préoccupations, « concernant les matières premières agricoles et minières, je voudrais réitérer la détermination du gouvernement à accélérer la transformation, sur place, de nos matières premières pour lesquelles notre pays occupe les premiers rangs mondiaux »
Chalouho Coulibaly, directeur national de la Bceao a quant à lui rappelé l’important rôle de la balance des paiements dans le domaine de l’analyse économique et qui constitue un instrument indispensable à l’appréciation de la compétitivité d’une économie en matière d’échanges extérieurs et d’attractivité des flux de capitaux étrangers. ’’ Elle est, de ce fait, le reflet de la position du pays en ce qui concerne ses relations économiques et financières avec l’extérieur. C’est pourquoi, au terme du processus de collecte, qui a permis d’élaborer les comptes extérieurs 2019, je voudrais saluer la précieuse collaboration des chefs d’entreprises. En effet, en dépit du contexte sanitaire particulièrement difficile en 2020, marqué par la pandémie de la COVID-19 qui a entraîné la prise de mesures barrières par plusieurs structures ciblées, les chefs d’entreprises ont répondu favorablement à notre requête de sorte que le taux de réponses s’est établi à 88,1%, contre 93,0% l’année précédente et 89,9% en 2018’’ a-t-il confié.
Cyprien K.
À l’initiative de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), cette journée a pour objectif de présenter à tous les acteurs économiques, notamment ceux qui ont contribué à la fourniture des données, les principaux résultats des comptes extérieurs de la Côte d’Ivoire au titre de l’exercice écoulé. Ces comptes permettent d’avoir la balance des paiements qui est un état statistique qui retrace sous forme comptable l’ensemble des échanges entre les résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période donnée.
Rappelons-le, la balance permet d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier les déséquilibres et de comprendre comment ceux-ci sont financés par le reste du monde. En claire, la balance des paiements représente le degré d’ouverture de l’économie sur l’extérieur, en donnant un éclairage sur l’attractivité du pays en termes d’investissements directs étrangers, et d’identifier les causes des déséquilibres macroéconomiques conjoncturels ou structurels, afin d’y apporter éventuellement des réponses appropriées.
Le ministre Adama Coulibaly a révélé lors de cette session que le solde courant, l’un des principaux indicateurs d’analyse macroéconomique de la balance des paiements, est ressorti déficitaire de 790,3 milliards de francs CFA en 2019, soit 2,3% du Produit Intérieur Brut, après avoir enregistré un déficit plus prononcé de 1 268,9 milliards de FCFA, soit 3,9% du PIB en 2018.
« Au vu de ces données, nous pouvons nous convaincre de la nécessité de poursuivre les efforts sectoriels en vue de l’amélioration du solde courant de la balance des paiements et de l’attractivité des capitaux privés étrangers nécessaires au financement durable des besoins de l’économie ivoirienne », estime-t-il.
Adama Coulibaly a noté en substance que l’équilibre de la balance des paiements est fortement dépendant de l’agriculture d’exportation, soumise aux aléas climatiques et aux chocs exogènes sur les cours internationaux des matières premières agricoles, énergétiques et minières. Il a aussi évoqué des déficits structurels au niveau des services et des revenus, en ce qui concerne le fret international et les envois de fonds de travailleurs à l’étran- ger. En réponse à ces préoccupations, « concernant les matières premières agricoles et minières, je voudrais réitérer la détermination du gouvernement à accélérer la transformation, sur place, de nos matières premières pour lesquelles notre pays occupe les premiers rangs mondiaux »
Chalouho Coulibaly, directeur national de la Bceao a quant à lui rappelé l’important rôle de la balance des paiements dans le domaine de l’analyse économique et qui constitue un instrument indispensable à l’appréciation de la compétitivité d’une économie en matière d’échanges extérieurs et d’attractivité des flux de capitaux étrangers. ’’ Elle est, de ce fait, le reflet de la position du pays en ce qui concerne ses relations économiques et financières avec l’extérieur. C’est pourquoi, au terme du processus de collecte, qui a permis d’élaborer les comptes extérieurs 2019, je voudrais saluer la précieuse collaboration des chefs d’entreprises. En effet, en dépit du contexte sanitaire particulièrement difficile en 2020, marqué par la pandémie de la COVID-19 qui a entraîné la prise de mesures barrières par plusieurs structures ciblées, les chefs d’entreprises ont répondu favorablement à notre requête de sorte que le taux de réponses s’est établi à 88,1%, contre 93,0% l’année précédente et 89,9% en 2018’’ a-t-il confié.
Cyprien K.