Résurgence des cas de contamination au COVID-19 : Va-t-on reprendre des mesures drastiques allant à un reconfinement ?

Va-t-on tout droit vers un reconfinement total avec des mesures draconiennes ? C’est la grande question qui revient lorsqu’on regarde le nombre croissant de cas de contamination au COVID-19, ces derniers jours. Le relâchement, dans tous les compartiments de la chaîne de vigilance, est à dénoncer. Les transports, les spectacles, les rassemblements politiques, dans les grandes surfaces… les mesures barrières, la distanciation sociale, le port du cache-nez ne sont plus respectés. La situation s’est alarmée depuis la période des fêtes et des vacances de Noël. Moment de grands déplacements et de retrouvailles de tous genres, de spectacles et de grands rassemblements. Avec la réalité actuelle, il convient de prendre les mesures qui s’imposent et freiner cette propagation à grande échelle. Pour la santé, aucun sacrifice n’est de trop. Le vaccin est annoncé pour le mois d’avril et les premiers concernés ne seront que les personnels de santé. Mais avant le mois d’avril, il faut craindre le pire, et craindre de voir les centres débordés de cas de contamination. Tout le mois de janvier, il ne sera pas étonnant de voir plus de cas, résultats des contagions des périodes festives. De nombreuses personnes ne vont vers les centres que lorsque des signes se présentent. Mais avant, combien de personnes avec qui elles ont été en contact. Les cas contact sont la plus grande énigme parce qu’il faut retracer le parcours du patient déclaré positif. Il est donc impérieux de relever le niveau de vigilance. Faire du port du masque une exigence et veiller à son respect. Bientôt, on sera confronté aux échéances électorales avec de grands mouvements de foules et de rassemblements, comment allons-nous les aborder avec la situation actuelle. Selon le calendrier, c’est en mars, soit dans deux mois que les dés seront lancés pour la course aux législatives. Comment s’y prendre pour éviter que la maladie ne se propage ? Si le nombre de cas ne diminue pas, il va sans dire qu’il faudra réfléchir à un éventuel report des législatives. Les prochains jours et semaines seront plus que déterminants, quant aux mesures à prendre. Au plus fort de la crise sanitaire, des mesures idoines avaient été prises, notamment le confinement du grand Abidjan, épicentre de la maladie à coronavirus, port du masque obligatoire, fermeture des bars, maquis et restaurants, écoles et mosquées et églises fermées, réduction du nombre de passagers dans les transports en commun, instauration de couvre-feu…

Au titre des mesures, il y a eu entre autres l’arrêté interministériel N°031 du 2 juillet 2020, portant application des mesures sanitaires liées au COVID-19 dans les établissements commerciaux accueillant du public y compris les marchés de gros et de détail. Cet arrêté fixe les mesures sanitaires applicables dans les établissements commerciaux accueillant du public, notamment les marchés de gros, les marchés de détail, les centres commerciaux, les supermarchés, les quincailleries, les dépôts de boissons, les magasins de ventes de textiles, les magasins de ventes de produits cosmétiques, les magasins de ventes de meubles et accessoires, les superettes, les boutiques, les banques, les pharmacies, les agences de téléphonie et établissements assimilés. Toutes ces dispositions n’ont pas été respectées à la lettre. Si les cas augmentent de plus en plus, nous risquons de connaître des mesures drastiques citées plus haut, pour freiner la propagation du virus.

JP