Abidjan – Alors que les cas cumulés de COVID-19 en Afrique dépassent les trois millions et que le nombre de cas quotidiens surpasse le pic de la première vague, le continent est maintenant confronté à de nouveaux variants du virus, alerte l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Des mesures de santé publique renforcées sont plus que jamais nécessaires pour éviter une flambée d'infections qui pourrait conduire les structures de santé jusqu'au point de rupture", énonce l'agence onusienne dans un communiqué de presse publié jeudi, 14 janvier 2021.
En moyenne, 25 223 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021 en Afrique, soit près de 39 % de plus que le pic de 18 104 cas quotidiens en moyenne sur deux semaines de juillet 2020. Cependant, les chiffres pourraient encore augmenter dans les jours à venir en raison des voyages, des rassemblements et des festivités qui ont eu lieu pendant les vacances de Noël et du Nouvel An.
Dans l'ensemble, le nombre de cas dans la Région n'a cessé d'augmenter depuis la mi-septembre 2020, avec une hausse plus marquée à partir de la fin novembre. De plus, un nouveau variant du virus appelé 501Y.V2 circule largement en Afrique du Sud, expliquant la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague.
Les mutations du virus ne sont pas surprenantes car plus la pandémie se propage, plus la probabilité de changements est élevée. Toutefois, une analyse préliminaire montre que le variant 501Y.V2 est plus transmissible. Des recherches plus approfondies sont en cours pour comprendre pleinement les implications épidémiologiques, mais à l'heure actuelle, rien n'indique que le nouveau variant augmente la gravité de la maladie.
« Même si le nouveau variant n'est pas plus virulent, un virus qui peut se propager plus facilement mettra davantage de pression sur les hôpitaux et les travailleurs de la santé qui sont dans de nombreux cas déjà débordés », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, la directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. « Ceci est un rappel brutal que le virus est implacable, qu'il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d'être gagné », poursuit-elle.
cmas
"Des mesures de santé publique renforcées sont plus que jamais nécessaires pour éviter une flambée d'infections qui pourrait conduire les structures de santé jusqu'au point de rupture", énonce l'agence onusienne dans un communiqué de presse publié jeudi, 14 janvier 2021.
En moyenne, 25 223 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021 en Afrique, soit près de 39 % de plus que le pic de 18 104 cas quotidiens en moyenne sur deux semaines de juillet 2020. Cependant, les chiffres pourraient encore augmenter dans les jours à venir en raison des voyages, des rassemblements et des festivités qui ont eu lieu pendant les vacances de Noël et du Nouvel An.
Dans l'ensemble, le nombre de cas dans la Région n'a cessé d'augmenter depuis la mi-septembre 2020, avec une hausse plus marquée à partir de la fin novembre. De plus, un nouveau variant du virus appelé 501Y.V2 circule largement en Afrique du Sud, expliquant la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague.
Les mutations du virus ne sont pas surprenantes car plus la pandémie se propage, plus la probabilité de changements est élevée. Toutefois, une analyse préliminaire montre que le variant 501Y.V2 est plus transmissible. Des recherches plus approfondies sont en cours pour comprendre pleinement les implications épidémiologiques, mais à l'heure actuelle, rien n'indique que le nouveau variant augmente la gravité de la maladie.
« Même si le nouveau variant n'est pas plus virulent, un virus qui peut se propager plus facilement mettra davantage de pression sur les hôpitaux et les travailleurs de la santé qui sont dans de nombreux cas déjà débordés », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, la directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. « Ceci est un rappel brutal que le virus est implacable, qu'il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d'être gagné », poursuit-elle.
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