La langue maternelle ou locale joue un rôle central dans la réussite des projets d’alphabétisation de la femme et contribue donc à son autonomisation, selon l’UNESCO, a indiqué le président de l’Académie ivoirienne de langue maternelle, Adoua Kouassi.
Lors d’une conférence organisée en prélude à la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars, Adoua Kouassi a exhorté, samedi 6 mars 2021, les femmes à parler leur langue maternelle qui constitue un atout majeur de développement mais aussi un puissant levier d’alphabétisation des adultes en vue de leur autonomisation.
Pour lui, la langue maternelle peut permettre aux femmes en phase d’apprentissage de savoir lire et écrire. Elle peut également permettre d’accroître la participation des filles en classe, à les maintenir à l’école et à accroître leur taux d’achèvement scolaire.
Il a ainsi invité les autorités ivoiriennes à instaurer l’apprentissage des langues maternelles dans les écoles ainsi que dans les concours de la Fonction publique, afin de permettre aux enfants mais plus particulièrement aux jeunes femmes à avoir une identité culturelle propre à eux avec une réduction de la propension à dépenser et à se tyranniser pour une mode étrangère.
En outre, la femme étant “le canal de transmission des valeurs et de l’éducation à toute l’à toute l’humanité", le président de l’Académie ivoirienne de langue maternelle a interpellé les femmes à parler leur langue locale et à les apprendre aux générations à venir. Les femmes doivent ainsi lutter à la pérennisation de l’utilisation de la langue maternelle dans les écoles.
(AIP)
dds/tad/cmas
Lors d’une conférence organisée en prélude à la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars, Adoua Kouassi a exhorté, samedi 6 mars 2021, les femmes à parler leur langue maternelle qui constitue un atout majeur de développement mais aussi un puissant levier d’alphabétisation des adultes en vue de leur autonomisation.
Pour lui, la langue maternelle peut permettre aux femmes en phase d’apprentissage de savoir lire et écrire. Elle peut également permettre d’accroître la participation des filles en classe, à les maintenir à l’école et à accroître leur taux d’achèvement scolaire.
Il a ainsi invité les autorités ivoiriennes à instaurer l’apprentissage des langues maternelles dans les écoles ainsi que dans les concours de la Fonction publique, afin de permettre aux enfants mais plus particulièrement aux jeunes femmes à avoir une identité culturelle propre à eux avec une réduction de la propension à dépenser et à se tyranniser pour une mode étrangère.
En outre, la femme étant “le canal de transmission des valeurs et de l’éducation à toute l’à toute l’humanité", le président de l’Académie ivoirienne de langue maternelle a interpellé les femmes à parler leur langue locale et à les apprendre aux générations à venir. Les femmes doivent ainsi lutter à la pérennisation de l’utilisation de la langue maternelle dans les écoles.
(AIP)
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