Invitée spéciale du personnel féminin du Sénat, hier lundi 8 mars 2021, date de la journée internationale des droits de la femme, Dao Gabala Mariam a eu à tenir une conférence sur le leadership et l’autonomisation de la femme. Au terme de son propos liminaire, s’en est suivie une série de questions. Au cours de cette série d’échanges, question lui a été posée de savoir pourquoi, bien qu’elle ait été nommée par le Président de la République au Sénat, elle n’a pas rejoint le camp présidentiel ou un autre parti. En guise de réponse, Dao Gabala de faire, savoir sans faux-fuyant ceci « Je suis reconnaissante au Président de la République de m’avoir nommée au Sénat. C’est une nouvelle expérience et j’essaie, dans la mesure du possible, d’apporter ce que je peux au Sénat. Mais je crois que tout est une question de vision ; ma vision est que je peux être ce que je suis et apporter mes talents, apporter mes compétences au Sénat et que cela ne requiert pas que j’appartienne à un parti politique. Je pense que ça on le savait déjà… » a-t-elle relevé avant d’indiquer « Donc quand j’ai été nommée je l’ai répété pour dire que je veux garder mon indépendance. Car mon indépendance ne traduit pas ma compétence sur mon incompétence ; ça traduit ma liberté d’expression. Et c’est comme ça et j’ai assumé. C’est vrai que ça n’a pas plu à beaucoup de monde mais j’aime travailler en étant libre dans la tête et je pense qu’à ce niveau, je suis autonome. On parlait d’autonomisation et je pense que je suis autonome et cette autonomisation ce n’est pas forcément dans un parti politique que je pouvais l’exprimer… » Et de faire cette autre précision « Mais en même temps, je n’ai pas de vision de faire de la politique, d’entrer en politique. Ce n’est pas dans ma vision, ce n’est pas dans ma construction de vie. C’est pourquoi, je ne m’y intéresse pas ; je suis une femme très passionnée. Si je veux entrer en politique, j’entrerai en politique. Mais pour l’instant, je n’ai pas décidé ma vie, ma carrière par rapport à cela. Je suis mon chemin tranquillement. Mais ce que vous dites m’emmène à dire "assumez vos choix, les choix s’assument, c’est très important. »
DROITS DES FEMMES
Sur le sujet du jour, la question des droits de la femme, Dao Gabala, après avoir fait l’historique de cette journée internationale des droits de la femme, a souligné à la gent féminine que ce n’était pas une fête de la femme ni une fête des mères « Alors aujourd’hui, par rapport aux femmes que nous sommes, par rapport aux Africains que nous sommes et par rapport à ce que je vois après tout mon militantisme dans la société civile, la première des choses que je veux dire aux femmes, c’est vrai, il faut se battre pour les droits mais les droits à eux seuls ne suffisent pas. Le droit sans sagesse ne nous permet d’aboutir à rien mais mieux le droit sans vision est une lutte inutile. Pourquoi ? La première des choses qu’il nous faut faire en tant que femme, c’est d’avoir une vision de notre vie et d’utiliser le droit comme un instrument pour nous accompagner dans la quête, dans la réalisation de cette vision que nous avons de notre vie. C’est en cela qu’il est important d’avoir une Journée internationale de la femme pour permettre aux femmes de s’arrêter et de se demander mais au fond qu’est-ce que je veux ? C’est là que je vais vous interpeller : quelle est la vision que vous avez de votre vie ? Si vous n’avez pas de vision, le droit ne va vous servir à rien. Les femmes qui se sont battues, il y a 100 ans, avaient une vision de leur vie mais nous aujourd’hui, quelle est la vision que nous avons de notre vie. Je pense que cette question s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Le droit va venir accompagner cette vision de notre vie ; le droit va venir accompagner la réalisation des valeurs avec lesquelles nous voulons diriger notre vie. Le droit lui seul ne va donner à la femme la place qu’il lui faut. La loi sans la volonté humaine et sans une vision claire va faire patauger. Alors c’est l’occasion de se poser la question, quelle est la vision claire que j’ai de ma vie…», a-t-elle interrogé avant de prodiguer de sages conseils à ses sœurs et filles « Recherchez l’excellence ; développez une vision de votre vie ; développez votre autonomisation et votre leadership. Vous n’avez pas le droit de ne pas être excellentes ; maintenez le cap parce que les choses ne seront pas toujours faciles ; soyez des femmes de défis et relevez les défis l’un après l’autre »
JEAN PAUL LOUKOU
DROITS DES FEMMES
Sur le sujet du jour, la question des droits de la femme, Dao Gabala, après avoir fait l’historique de cette journée internationale des droits de la femme, a souligné à la gent féminine que ce n’était pas une fête de la femme ni une fête des mères « Alors aujourd’hui, par rapport aux femmes que nous sommes, par rapport aux Africains que nous sommes et par rapport à ce que je vois après tout mon militantisme dans la société civile, la première des choses que je veux dire aux femmes, c’est vrai, il faut se battre pour les droits mais les droits à eux seuls ne suffisent pas. Le droit sans sagesse ne nous permet d’aboutir à rien mais mieux le droit sans vision est une lutte inutile. Pourquoi ? La première des choses qu’il nous faut faire en tant que femme, c’est d’avoir une vision de notre vie et d’utiliser le droit comme un instrument pour nous accompagner dans la quête, dans la réalisation de cette vision que nous avons de notre vie. C’est en cela qu’il est important d’avoir une Journée internationale de la femme pour permettre aux femmes de s’arrêter et de se demander mais au fond qu’est-ce que je veux ? C’est là que je vais vous interpeller : quelle est la vision que vous avez de votre vie ? Si vous n’avez pas de vision, le droit ne va vous servir à rien. Les femmes qui se sont battues, il y a 100 ans, avaient une vision de leur vie mais nous aujourd’hui, quelle est la vision que nous avons de notre vie. Je pense que cette question s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Le droit va venir accompagner cette vision de notre vie ; le droit va venir accompagner la réalisation des valeurs avec lesquelles nous voulons diriger notre vie. Le droit lui seul ne va donner à la femme la place qu’il lui faut. La loi sans la volonté humaine et sans une vision claire va faire patauger. Alors c’est l’occasion de se poser la question, quelle est la vision claire que j’ai de ma vie…», a-t-elle interrogé avant de prodiguer de sages conseils à ses sœurs et filles « Recherchez l’excellence ; développez une vision de votre vie ; développez votre autonomisation et votre leadership. Vous n’avez pas le droit de ne pas être excellentes ; maintenez le cap parce que les choses ne seront pas toujours faciles ; soyez des femmes de défis et relevez les défis l’un après l’autre »
JEAN PAUL LOUKOU