Abidjan- L’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) a lancé, lundi 8 mars 2021, au grand terrain d’Anono, à Abidjan - Cocody, une caravane de trois jours de sensibilisation des communautés sur les droits et devoirs des femmes, à la faveur de la célébration de la Journée internationale des droits des Femmes.
Portant sur le thème, « le leadership féminin en période de covid-19, j’assume mes responsabilités en toute dignité », cette activité de sensibilisation couplée à une table-ronde au premier jour, se poursuivra mercredi 10 mars à Gonzagueville et jeudi 11 à Bocabo. Elle est organisée en collaboration avec l’Alliance des jeunes filles en action pour le bien-être (AJFABE), avec l’appui technique et financier d’Action contre la faim.
Il s’agit, à travers cette activité, d’échanger avec les populations en particulier les femmes et les filles sur les notions de leadership et de l’autonomisation de la femme, de sensibiliser les jeunes filles sur les violences basées sur le genre (VBG) en particulier les violences sexuelles et le mariage (précoce et forcé) et les successions.
De par cette caravane de sensibilisation, au cours de laquelle une assistance juridique est apportée aux victimes de VBG, l’AFJCI voudrait impliquer l’ensemble des acteurs nationaux (communautés, partie gouvernementale) et les partenaires techniques et financiers dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
« Cette activité a pour but de montrer aux populations que la femme est aussi titulaire de droit au même titre que l’homme, et de faire connaitre les avancées des droits de la femme en Côte d’Ivoire en particulier. Des avancées ont été relevées dans le domaine du mariage, du foncier, de la succession, de la parité et autres », a déclaré la responsable de l’activité, Adou Sécréoua Honorine.
« Que les populations et aussi les chefs coutumiers connaissent ces avancées. Ces chefs coutumiers s’érigent en tribunal pour régler les problèmes avec des solutions pas souvent correctes. Nous venons vers la chefferie pour que, lorsqu’il y a problème, elle puisse ne pas agir en dehors de leurs compétences et laisser la justice trancher », a précisé la juriste Adou.
En participant à la sensibilisation organisée par l’AFJCI, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant voudrait marquer « l’engagement social et économique de la femme, à lutter efficacement contre la Covid-19, et son soutien dans la lutte contre les VFG », a déclaré la directrice du comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, au ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, Josiane Bessi.
La journée internationale des droits de la femme sera célébrée samedi 13 mars en Côte d’Ivoire au tour du thème, « la promotion économique et sociale de la femme, face à la Covid-19, pour une Côte d’Ivoire égalitaire », note-on.
eaa/fmo
Portant sur le thème, « le leadership féminin en période de covid-19, j’assume mes responsabilités en toute dignité », cette activité de sensibilisation couplée à une table-ronde au premier jour, se poursuivra mercredi 10 mars à Gonzagueville et jeudi 11 à Bocabo. Elle est organisée en collaboration avec l’Alliance des jeunes filles en action pour le bien-être (AJFABE), avec l’appui technique et financier d’Action contre la faim.
Il s’agit, à travers cette activité, d’échanger avec les populations en particulier les femmes et les filles sur les notions de leadership et de l’autonomisation de la femme, de sensibiliser les jeunes filles sur les violences basées sur le genre (VBG) en particulier les violences sexuelles et le mariage (précoce et forcé) et les successions.
De par cette caravane de sensibilisation, au cours de laquelle une assistance juridique est apportée aux victimes de VBG, l’AFJCI voudrait impliquer l’ensemble des acteurs nationaux (communautés, partie gouvernementale) et les partenaires techniques et financiers dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
« Cette activité a pour but de montrer aux populations que la femme est aussi titulaire de droit au même titre que l’homme, et de faire connaitre les avancées des droits de la femme en Côte d’Ivoire en particulier. Des avancées ont été relevées dans le domaine du mariage, du foncier, de la succession, de la parité et autres », a déclaré la responsable de l’activité, Adou Sécréoua Honorine.
« Que les populations et aussi les chefs coutumiers connaissent ces avancées. Ces chefs coutumiers s’érigent en tribunal pour régler les problèmes avec des solutions pas souvent correctes. Nous venons vers la chefferie pour que, lorsqu’il y a problème, elle puisse ne pas agir en dehors de leurs compétences et laisser la justice trancher », a précisé la juriste Adou.
En participant à la sensibilisation organisée par l’AFJCI, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant voudrait marquer « l’engagement social et économique de la femme, à lutter efficacement contre la Covid-19, et son soutien dans la lutte contre les VFG », a déclaré la directrice du comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, au ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, Josiane Bessi.
La journée internationale des droits de la femme sera célébrée samedi 13 mars en Côte d’Ivoire au tour du thème, « la promotion économique et sociale de la femme, face à la Covid-19, pour une Côte d’Ivoire égalitaire », note-on.
eaa/fmo