Abidjan - Le procès du bombardement du camp militaire français de Bouaké en Côte d’Ivoire, s’est ouvert lundi 29 mars 2021 à la cour d’assise de Paris.
Début novembre 2004, le président ivoirien Laurent Gbagbo passe à l'offensive pour tenter de réunifier son pays, coupé en deux depuis deux ans et une tentative de coup d'État de la rébellion. Ses avions pilonnent les positions rebelles vers le Nord, sous l'œil inquiet des forces de paix françaises déployées depuis 2002 entre les deux camps pour éviter une guerre civile.
Le 6 novembre 2004, deux avions (Soukhoi Su-25) ivoiriens bombardent un camp français de la force Licorne à Bouaké, en Côte d’Ivoire où, neuf soldats français et un civil américain sont tués, 38 personnes blessées.
En représailles, l’armée française détruit l’aviation ivoirienne. S’ensuivent de fortes tensions entre Paris et Abidjan.
Plus de 16 ans après, le procès des pilotes poursuivis pour assassinats, tentatives d'assassinat et destruction de biens s'ouvre devant la cour d’assises de Paris.
Un ancien mercenaire biélorusse et deux officiers ivoiriens sont jugés à partir de lundi à Paris dans cette affaire qui comporte encore de nombreuses zones d'ombre.
gak/fmo
Début novembre 2004, le président ivoirien Laurent Gbagbo passe à l'offensive pour tenter de réunifier son pays, coupé en deux depuis deux ans et une tentative de coup d'État de la rébellion. Ses avions pilonnent les positions rebelles vers le Nord, sous l'œil inquiet des forces de paix françaises déployées depuis 2002 entre les deux camps pour éviter une guerre civile.
Le 6 novembre 2004, deux avions (Soukhoi Su-25) ivoiriens bombardent un camp français de la force Licorne à Bouaké, en Côte d’Ivoire où, neuf soldats français et un civil américain sont tués, 38 personnes blessées.
En représailles, l’armée française détruit l’aviation ivoirienne. S’ensuivent de fortes tensions entre Paris et Abidjan.
Plus de 16 ans après, le procès des pilotes poursuivis pour assassinats, tentatives d'assassinat et destruction de biens s'ouvre devant la cour d’assises de Paris.
Un ancien mercenaire biélorusse et deux officiers ivoiriens sont jugés à partir de lundi à Paris dans cette affaire qui comporte encore de nombreuses zones d'ombre.
gak/fmo