Afin de mieux préparer la riposte contre d’éventuelles catastrophes à l’occasion des prochaines pluies diluviennes de l’année 2021, l’Office national de la protection civile (Onpc) et les différents partenaires ont échangé au cours d’une rencontre le mercredi 28 avril à Abidjan.
Les participants, issus de plusieurs ministères et mairies, ont marqué leur intérêt à prendre part à nouveau au comité mis en place en 2020 pour juguler la crise née des différentes inondations pendant la saison des pluies à Abidjan et à l’intérieur du pays l’an dernier.
Le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Simy Gildas, qui dirigeait les débats, a d’abord rappelé les importants pics de pluies, surtout au mois de juin ces dernières années, dû au changement climatique. ’’ Les dernières pluies ont entraîné d’importants sinistres et dégâts en 2019 et 2020. Il y a même eu des morts. On ne veut plus assister à cela. C’est la raison pour laquelle les ministres nous ont demandé de réactiver ce comité interministériel pour prévenir les catastrophes. ‘’ a expliqué le directeur de cabinet.
Les échanges, selon lui, ont permis d’harmoniser les points de vue et propositions qui seront transmises à la hiérarchie, afin d’éviter des «situations regrettables ».
Le directeur général de l’Office national de l’assainissement et du drainage (Onad), Amara Sanogo a lors de son intervention évoqué les raisons qui expliquent les inondations auxquelles les Ivoiriens et notamment les Abidjanais sont confrontés. « C’est l’insuffisance des ouvrages. Et depuis un moment, l’État s’est engagé à les multiplier autant qu’il le peut. Il y a également le problème de l’incivisme des populations qui continuent de contrarier nos actions par le jet des ordures et toutes sortes d’objets dans nos canalisations. Il y a aussi l’occupation du sol. Des endroits où il ne faut pas habiter ou construire sont malheureusement habités », a détaillé le premier responsable de l’Onad, avant de lancer un appel à un changement de comportement des populations.
Pour ce qui est de la saison des pluies de cette année 2021, Amara Sanogo se veut rassurant. Selon lui, sa structure a entrepris de nombreuses opérations de libération des emprises pour permettre à l’eau de circuler normalement. Et ce, dans le cadre des opérations ‘’pré-saison des pluies”, qui consistent à identifier depuis un an en arrière les actions qu’il faut implémenter pour l’entretien des ouvrages primaires et secondaires.
Le directeur général de l’Onpc, Amankou Kassi Gabin, a quant à lui souligné que les actions actuelles s’inscrivent dans une continuité. Elles impliquent les préfets de l’ensemble des départements et régions de Côte d’Ivoire. « Ce n’est pas une action isolée, c’est un programme d’ensemble du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité », a-t-il affirmé.
Cette session d’échange a été le lieu pour présenter le bilan de l’année 2020. Ainsi, l’an dernier les inondations ont fait 540 victimes dont 27 décès et de nombreux dégâts matériels...
Il faut noter qu’au termes des discussions, un cadre de travail a été mis en place pour compiler les différentes propositions dans un document. Lequel sera remis au gouvernement.
Cyprien K.
Les participants, issus de plusieurs ministères et mairies, ont marqué leur intérêt à prendre part à nouveau au comité mis en place en 2020 pour juguler la crise née des différentes inondations pendant la saison des pluies à Abidjan et à l’intérieur du pays l’an dernier.
Le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Simy Gildas, qui dirigeait les débats, a d’abord rappelé les importants pics de pluies, surtout au mois de juin ces dernières années, dû au changement climatique. ’’ Les dernières pluies ont entraîné d’importants sinistres et dégâts en 2019 et 2020. Il y a même eu des morts. On ne veut plus assister à cela. C’est la raison pour laquelle les ministres nous ont demandé de réactiver ce comité interministériel pour prévenir les catastrophes. ‘’ a expliqué le directeur de cabinet.
Les échanges, selon lui, ont permis d’harmoniser les points de vue et propositions qui seront transmises à la hiérarchie, afin d’éviter des «situations regrettables ».
Le directeur général de l’Office national de l’assainissement et du drainage (Onad), Amara Sanogo a lors de son intervention évoqué les raisons qui expliquent les inondations auxquelles les Ivoiriens et notamment les Abidjanais sont confrontés. « C’est l’insuffisance des ouvrages. Et depuis un moment, l’État s’est engagé à les multiplier autant qu’il le peut. Il y a également le problème de l’incivisme des populations qui continuent de contrarier nos actions par le jet des ordures et toutes sortes d’objets dans nos canalisations. Il y a aussi l’occupation du sol. Des endroits où il ne faut pas habiter ou construire sont malheureusement habités », a détaillé le premier responsable de l’Onad, avant de lancer un appel à un changement de comportement des populations.
Pour ce qui est de la saison des pluies de cette année 2021, Amara Sanogo se veut rassurant. Selon lui, sa structure a entrepris de nombreuses opérations de libération des emprises pour permettre à l’eau de circuler normalement. Et ce, dans le cadre des opérations ‘’pré-saison des pluies”, qui consistent à identifier depuis un an en arrière les actions qu’il faut implémenter pour l’entretien des ouvrages primaires et secondaires.
Le directeur général de l’Onpc, Amankou Kassi Gabin, a quant à lui souligné que les actions actuelles s’inscrivent dans une continuité. Elles impliquent les préfets de l’ensemble des départements et régions de Côte d’Ivoire. « Ce n’est pas une action isolée, c’est un programme d’ensemble du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité », a-t-il affirmé.
Cette session d’échange a été le lieu pour présenter le bilan de l’année 2020. Ainsi, l’an dernier les inondations ont fait 540 victimes dont 27 décès et de nombreux dégâts matériels...
Il faut noter qu’au termes des discussions, un cadre de travail a été mis en place pour compiler les différentes propositions dans un document. Lequel sera remis au gouvernement.
Cyprien K.
