Le porte-parole des Organisations professionnelles des médias (OPM), Sam Wakouboué, a plaidé lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, lundi 3 mai 2021, pour la prise de mesures permettant d'assurer plus de viabilité économique des entreprises des médias, confrontées dans leur majorité à des difficultés financières.
Pour le porte-parole des OPM, aucune entreprise de notre secteur des médias « n’est aujourd’hui économiquement reconnue viable », « toutes ou presque, se meurent ». Ainsi pour renforcer « la santé » économique des organes de presse, les OPM proposent quelques solutions.
Il s’agit de réinstaurer la subvention à l’impression suspendue depuis trois ans, par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), la prise du décret transformant le FSDP en fonds de soutien aux médias qui rendrait alors les radios de proximité et la presse numérique éligibles.
Les OPM sollicitent l’octroi, aux médias dans leur l’ensemble, de 0,01% du budget de l’Etat pour un meilleur fonctionnement.
Le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a quant à lui demandé aux entreprises de médias de respecter les règles de gestion et de bonne gouvernance.
« Le soutien de l’Etat à la presse ne peut pas remplacer les stratégies de développement des entreprises de presse qui doivent être mises en œuvre par leur créateur, fondateur ou gestionnaire », a insisté le ministre.
Cette 28 ème journée mondiale de la liberté de la presse est placée sous le thème, « Je défends l’information comme bien public ».
(AIP)
tad/fmo
Pour le porte-parole des OPM, aucune entreprise de notre secteur des médias « n’est aujourd’hui économiquement reconnue viable », « toutes ou presque, se meurent ». Ainsi pour renforcer « la santé » économique des organes de presse, les OPM proposent quelques solutions.
Il s’agit de réinstaurer la subvention à l’impression suspendue depuis trois ans, par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), la prise du décret transformant le FSDP en fonds de soutien aux médias qui rendrait alors les radios de proximité et la presse numérique éligibles.
Les OPM sollicitent l’octroi, aux médias dans leur l’ensemble, de 0,01% du budget de l’Etat pour un meilleur fonctionnement.
Le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a quant à lui demandé aux entreprises de médias de respecter les règles de gestion et de bonne gouvernance.
« Le soutien de l’Etat à la presse ne peut pas remplacer les stratégies de développement des entreprises de presse qui doivent être mises en œuvre par leur créateur, fondateur ou gestionnaire », a insisté le ministre.
Cette 28 ème journée mondiale de la liberté de la presse est placée sous le thème, « Je défends l’information comme bien public ».
(AIP)
tad/fmo