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Diplomatie Publié le mardi 4 mai 2021 | Abidjan.net

Les Etats-Unis sont convaincus que le meilleur moyen de contrer les informations fausses c’est avec des informations fiables (Ambassadeur Richard Bell)

© Abidjan.net Par PR
Commémoration de la Journée internationale de la liberté de la presse
Abidjan le 03 mai 2021. L`Union Nationale des Journalistes de Côte d`Ivoire (UNJCI) et ses partenaires ont organisé ce lundi une marche et une cérémonie de commémoration de la 28e journée internationale de la liberté de la presse.
Allocution de l’ambassadeur des Etats-unis en Côte d'Ivoire, Richard Bell, lors de la 28e journée mondiale de la liberté de la presse



Lundi, 3 mai 2021



M. le Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie



Excellences M/M les membres du corps diplomatique



M. le Directeur Général de RTI



M. le Président de l’UNJCI



Mme la Représentante de l’UNESCO



Distingués invités, M/M, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole respecté,



Bonjour, et merci de participer à cette célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.



La liberté de penser et d’exprimer sa pensée publiquement est fondamentale pour un environnement socio-politique sain. Car c’est en exposant les problèmes que l’on se donne le plus de chances de les corriger. La meilleure protection contre le risque de tyrannie, c’est la liberté de critiquer les gouvernants.



En acceptant sereinement les critiques – mieux, en les écoutant sérieusement et en y apportant des réponses idoines – les gouvernants affichent à la fois leur confiance en la robustesse des institutions, et leur engagement sincère à corriger les problèmes. Car il y a toujours des problèmes, la situation vécue n’est jamais parfaite. D’ailleurs, prétendre qu’elle était parfaite serait la preuve d’un manque d’ambition.



Ceux qui, au contraire, tentent de réduire au silence les voix dissidentes, proclament ainsi qu’ils se considèrent fragiles; que malgré leur force souvent brutale, ils ont peur du peuple, peur de la vérité; que leur priorité c’est leur amour-propre et non pas l’amélioration de la situation. Pensant renforcer leur stabilité, ils la minent eux-mêmes.



C’est principalement vis-à-vis de l’état que se situe la liberté de la presse, c’est-à-dire qu’en premier lieu, l’état a le devoir de ne pas enfreindre la liberté. Les gouvernants sages vont plus loin, et l’encouragent, tout en sachant que cela leur vaudra d’être critiqués.



Les gouvernants sages savent que la protection des libertés n’est jamais assurée pour de bon – il faut la sauvegarder tous les jours, et on peut toujours mieux faire. Le Président Biden place au centre de sa politique, la démocratie et les droits humains, y compris bien sûr la liberté de la presse.



Les gouvernants sages comprennent qu’il n’en faut pas beaucoup pour que certains journalistes se sentent intimidés et commencent à s’auto-censurer. Ce qui est malsain. Quand les journalistes peuvent faire leur travail en toute confiance, ils contribuent à la transparence, ils éclairent des aspects de la réalité, ils combattent ainsi la corruption et défendent les droits humains; ils aident les citoyens et les gouvernants à mieux comprendre ce qui se passe et quels sont les enjeux. Ainsi, ils contribuent à de meilleures prises de décision.



Je salue les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire, qui est passée de 101e pays au classement de Reporters Sans Frontières en 2014, au rang de 66e sur 180 pays cette année. La création de la Commission d’Accès à l’Information d’Intérêt Public et aux Documents Publics envoie un signal encourageant de la part du gouvernement ivoirien - proportionnellement aux capacités de ladite Commission - d’augmenter la transparence des services de l’état.



De nos jours, l’internet et les réseaux sociaux font partie intégrante des modes de communication, qui ont énormément augmenté l’accès aux informations de tout genre. Le revers de la médaille, c’est qu’il est malheureusement plus facile que jamais de propager des informations fausses – souvent délibérément fausses. Les Etats-Unis sont convaincus que le meilleur moyen de contrer les informations fausses c’est avec des informations fiables – il faut plus de transparence, pas moins. L’information est un bien public. La liberté de la presse exige la liberté de l’internet.



La contribution des médias au développement du pays dépend du courage, du talent, du professionalisme des journalistes et de ceux qui les soutiennent. Je les salue. Respectons-les, appuyons-les tout au long de l’année. Merci
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