Le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) conduit par son président, Issiaka Diaby, a été reçu ce lundi 10 Mai par le procureur de la République au Palais de justice au Plateau.
"Nous sommes venus demander au procureur de se soustraire du processus de réconciliation. Il peut en parler parfois en tant que citoyen mais pas agir en sa qualité de procureur pour la réconciliation au détriment des victimes. Les actions de la justice doivent agir en synergie avec d’autres actions pour aboutir à la réconciliation. La justice ne saurait donc se substituer au ministère de la réconciliation nationale », a indiqué le président dudit collectif à la. sortie de cette rencontre avec le procureur.
A propos de l’acquittement définitif et du retour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire, Issiaka Diaby, souhaite que la décision de leur "condamnation soit exécutée".
Ce collectif des victimes de Côte d’Ivoire estime que « la politique d’impunité est devenue une mode de gouvernance en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies » et souhaite que « justice soit rendue en faveur des victimes. »
Aux dires du président des victimes, le procureur de la République, Adou Richard, a tenu à les rassurer, promettant de rendre compte au procureur général afin que des mesures soient prises.
PR
"Nous sommes venus demander au procureur de se soustraire du processus de réconciliation. Il peut en parler parfois en tant que citoyen mais pas agir en sa qualité de procureur pour la réconciliation au détriment des victimes. Les actions de la justice doivent agir en synergie avec d’autres actions pour aboutir à la réconciliation. La justice ne saurait donc se substituer au ministère de la réconciliation nationale », a indiqué le président dudit collectif à la. sortie de cette rencontre avec le procureur.
A propos de l’acquittement définitif et du retour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire, Issiaka Diaby, souhaite que la décision de leur "condamnation soit exécutée".
Ce collectif des victimes de Côte d’Ivoire estime que « la politique d’impunité est devenue une mode de gouvernance en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies » et souhaite que « justice soit rendue en faveur des victimes. »
Aux dires du président des victimes, le procureur de la République, Adou Richard, a tenu à les rassurer, promettant de rendre compte au procureur général afin que des mesures soient prises.
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