L’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique) a lancé mardi la célébration de son 60e anniversaire prévue les 2 et 3 juin 2021 et qui se déroulera autour de thématiques relatifs aux nouveaux outils de communication, aux infos et aux fake news.
Les articulations des festivités du soixantenaire de cette agence de presse publique ont été présentées par le Comité d’organisation, présidé par Mme Mireille Kouamé, lors d’une conférence de presse à Abidjan.
L’événement, placé sous la présidence de M. Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, "auront lieu les 2 et 3 juin 2021 à Abidjan, dans nos locaux au Plateau", le centre des Affaires d’Abidjan, a-t-elle indiqué.
Mme Mireille Kouamé, sous-directrice chargée de la Communication et du marketing à l’AIP, a ajouté que "plus tard, des soixantenaires éclatés dans au moins un bureau régional et un poste de collecte sous le thème l’AIP, passionnément au service de l’information depuis 60 ans" seront organisés.
Cette commémoration impose de "marquer un arrêt et de nous interroger sur les grands enjeux de notre secteur qui fait plus l’objet de mutations diverses: nouvelles tendances médiatiques, réseaux sociaux mais aussi le développement des fake news", a-t-elle noté. Dans cette optique, il est prévu deux panels, le premier portant sur le thème "Les agences de presse à l’ère des nouveaux outils de communication et des infox" et le second autour de la thématique "De la dépêche à l’article de presse: Quel nouveau mode de consommation de l’information ?".
Le 2 juin 2021 sont prévus ces deux panels, mais le 3 juin sera marquée par une journée porte ouverte, réservée au public et aux étudiants, a fait remarquer Mme Mireille Kouamé, qui espère mobiliser toutes les énergies en faveur de cet événement et surtout l’appui de partenaires.
Interrogé en marge de la conférence de presse, Mamadou Traoré, le rédacteur en chef central de l’AIP, a déclaré que l’organe de presse travaille à ce qu’il puise "vraiment être une agence qui compte en Afrique".
Pour ce faire, "l’AIP doit faire face à cette kyrielle de fake news qui foisonne sur les réseaux sociaux, également dans l’écosystème de l’information pour être à la pointe de la lutte contre les fausses nouvelles et des informations fiables", a-t-il poursuivi.
Et ce, "mettre le métier de journaliste au cœur de l’activité de l’information" d’une part et d’autre part de montrer aux usagers et consommateurs de l’information la place prépondérante des agences de presse en tant qu’ organe par excellence de l’information exacte, a-t-il dit.
Concernant les perspectives, M. Mamadou Traoré a fait savoir qu’"aujourd’hui, l’AIP pense à son internationalisation et à ouvrir beaucoup d’autres bureaux, car il y a encore des villes (en Côte d’Ivoire) qui ne sont pas encore fournies par des agents de l’AIP".
En tant que média de service public "indépendant", l’agence "est toujours dans son rôle d’œuvrer à ce que les Ivoiriens aient des informations plurielles et fiables", a-t-il insinué. L’agence à ce jour compte "plus de 150 agents dont la plupart sont des journalistes et des correspondants".
Après l’accession du pays à l’indépendance, l’Assemblée nationale ivoirienne a adopté le 2 juin 1961 une loi portant organisation et statut de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), le premier média d’Etat crée par la Côte d’Ivoire indépendante.
AP/ls/APA
Les articulations des festivités du soixantenaire de cette agence de presse publique ont été présentées par le Comité d’organisation, présidé par Mme Mireille Kouamé, lors d’une conférence de presse à Abidjan.
L’événement, placé sous la présidence de M. Amadou Coulibaly, le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, "auront lieu les 2 et 3 juin 2021 à Abidjan, dans nos locaux au Plateau", le centre des Affaires d’Abidjan, a-t-elle indiqué.
Mme Mireille Kouamé, sous-directrice chargée de la Communication et du marketing à l’AIP, a ajouté que "plus tard, des soixantenaires éclatés dans au moins un bureau régional et un poste de collecte sous le thème l’AIP, passionnément au service de l’information depuis 60 ans" seront organisés.
Cette commémoration impose de "marquer un arrêt et de nous interroger sur les grands enjeux de notre secteur qui fait plus l’objet de mutations diverses: nouvelles tendances médiatiques, réseaux sociaux mais aussi le développement des fake news", a-t-elle noté. Dans cette optique, il est prévu deux panels, le premier portant sur le thème "Les agences de presse à l’ère des nouveaux outils de communication et des infox" et le second autour de la thématique "De la dépêche à l’article de presse: Quel nouveau mode de consommation de l’information ?".
Le 2 juin 2021 sont prévus ces deux panels, mais le 3 juin sera marquée par une journée porte ouverte, réservée au public et aux étudiants, a fait remarquer Mme Mireille Kouamé, qui espère mobiliser toutes les énergies en faveur de cet événement et surtout l’appui de partenaires.
Interrogé en marge de la conférence de presse, Mamadou Traoré, le rédacteur en chef central de l’AIP, a déclaré que l’organe de presse travaille à ce qu’il puise "vraiment être une agence qui compte en Afrique".
Pour ce faire, "l’AIP doit faire face à cette kyrielle de fake news qui foisonne sur les réseaux sociaux, également dans l’écosystème de l’information pour être à la pointe de la lutte contre les fausses nouvelles et des informations fiables", a-t-il poursuivi.
Et ce, "mettre le métier de journaliste au cœur de l’activité de l’information" d’une part et d’autre part de montrer aux usagers et consommateurs de l’information la place prépondérante des agences de presse en tant qu’ organe par excellence de l’information exacte, a-t-il dit.
Concernant les perspectives, M. Mamadou Traoré a fait savoir qu’"aujourd’hui, l’AIP pense à son internationalisation et à ouvrir beaucoup d’autres bureaux, car il y a encore des villes (en Côte d’Ivoire) qui ne sont pas encore fournies par des agents de l’AIP".
En tant que média de service public "indépendant", l’agence "est toujours dans son rôle d’œuvrer à ce que les Ivoiriens aient des informations plurielles et fiables", a-t-il insinué. L’agence à ce jour compte "plus de 150 agents dont la plupart sont des journalistes et des correspondants".
Après l’accession du pays à l’indépendance, l’Assemblée nationale ivoirienne a adopté le 2 juin 1961 une loi portant organisation et statut de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), le premier média d’Etat crée par la Côte d’Ivoire indépendante.
AP/ls/APA