Dans le cadre de la poursuite de sa caravane de sensibilisation et de lutte contre les fake news, le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), a sensibilisé le samedi 22 mai 2021 plusieurs centaines d’élèves et étudiants des établissements universitaires et scolaires de Bouaké Ouest, réunis au sein du sous-comité 1 de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), lors d’une rencontre au Lycée Technique de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.
La session qui a porté sur les outils de détection des fake news sur internet, notamment sur les réseaux sociaux, a été animée par le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), M. Lassina Sermé.
« En tant que jeunes élèves et étudiants musulmans, vous devez avoir des valeurs et ces valeurs passent par votre responsabilité et votre manière d’utiliser les réseaux sociaux. Vous ne devez pas être des canaux de diffusion des fausses informations sur internet. Il faut toujours vérifier la crédibilité des informations avant de les partager», a-t-il exhorté.
Dans le même élan, M. Sermé a rappelé que l’usage des réseaux sociaux en Côte d’Ivoire est désormais encadré par un cadre juridique, notamment la loi de 2017 portant régime juridique de la presse et la loi de 2013 sur la cybercriminalité et des données à caractère personnel.
Le journaliste-spécialiste en fact-checking, Mamady Kébé, a également appelé les participants à faire attention et à être plus responsables sur les réseaux sociaux, tout en les encourageant à toujours vérifier la source de leurs informations avant de les partager.
Il les a ensuite instruits via une démonstration sur certaines techniques de vérification de l’authenticité d’une image et d’une vidéo sur internet, notamment avec les outils comme Tineye, YouTubeDataVieweret Invid.
« C’est avec satisfaction que nous avons reçu cette formation, on ne s’attendait pas à ce genre de formation. Ça été une surprise pour nous et elle a été à la hauteur de nos attentes dans la mesure où chacun des participants que nous sommes a retenu quelque chose avant de sortir, tant au niveau de la manière de vérifier théoriquement les fake news que dans la pratique », a réagi le Secrétaire régional de l’AEEMCI de la Région du Gbêkê, Zoumana Dosso.
« Nous avons compris ensuite que la vie sur les réseaux sociaux était bien encadrée par des normes juridiques et qu’il faut beaucoup faire attention à tout ce qu’on publie. C’est avec des oreilles attentives que nous avons suivi cette formation », a poursuivi M. Dosso, inscrit en master 1 Droit à l’Université Alassane Ouattara.
« Je tiens à remercier le REPPRELCI pour cette initiative qui nous donne d’être avertis et nous, en retour, nous allons restituer ce qu’on a appris lors de cette formation, à nos membres, de la meilleure des manières », a promis le secrétaire régional de l’AEEMCI.
Les participants de cette session étaient notamment issus des campus 1 et 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (publique), du Collège Ouézzin Coulibaly, du Lycée municipal DjiboSoungalo, du Collège moderne Koko, du Collège Reine Pokou, du Collège Saint Viateur et du Collège Henri Poincaré.
Cette campagne du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a déjà sillonné les communes d’Abobo et de Yopougon, deux communes populaires d’Abidjan, lors des élections législatives de mars 2021.
Le REPPRELCI est engagé depuis mars 2020, suite à l’avènement du coronavirus, dans une campagne de lutte contre les fake news sur la toile, notamment à travers le fact-checking (vérification des faits) et des actions de terrain en vue de la sensibilisation des masses.
L’organisation, avec l’appui technique et financier du Bureau de l’Unesco Bureau d’Abidjan, a mené une opération de fact-checking durant la période de l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020, à travers une campagne de sensibilisation des populations vivant en Côte d’Ivoire sur les risques de divulgation et de partage des fake news.
Créée en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.
A. N.
La session qui a porté sur les outils de détection des fake news sur internet, notamment sur les réseaux sociaux, a été animée par le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), M. Lassina Sermé.
« En tant que jeunes élèves et étudiants musulmans, vous devez avoir des valeurs et ces valeurs passent par votre responsabilité et votre manière d’utiliser les réseaux sociaux. Vous ne devez pas être des canaux de diffusion des fausses informations sur internet. Il faut toujours vérifier la crédibilité des informations avant de les partager», a-t-il exhorté.
Dans le même élan, M. Sermé a rappelé que l’usage des réseaux sociaux en Côte d’Ivoire est désormais encadré par un cadre juridique, notamment la loi de 2017 portant régime juridique de la presse et la loi de 2013 sur la cybercriminalité et des données à caractère personnel.
Le journaliste-spécialiste en fact-checking, Mamady Kébé, a également appelé les participants à faire attention et à être plus responsables sur les réseaux sociaux, tout en les encourageant à toujours vérifier la source de leurs informations avant de les partager.
Il les a ensuite instruits via une démonstration sur certaines techniques de vérification de l’authenticité d’une image et d’une vidéo sur internet, notamment avec les outils comme Tineye, YouTubeDataVieweret Invid.
« C’est avec satisfaction que nous avons reçu cette formation, on ne s’attendait pas à ce genre de formation. Ça été une surprise pour nous et elle a été à la hauteur de nos attentes dans la mesure où chacun des participants que nous sommes a retenu quelque chose avant de sortir, tant au niveau de la manière de vérifier théoriquement les fake news que dans la pratique », a réagi le Secrétaire régional de l’AEEMCI de la Région du Gbêkê, Zoumana Dosso.
« Nous avons compris ensuite que la vie sur les réseaux sociaux était bien encadrée par des normes juridiques et qu’il faut beaucoup faire attention à tout ce qu’on publie. C’est avec des oreilles attentives que nous avons suivi cette formation », a poursuivi M. Dosso, inscrit en master 1 Droit à l’Université Alassane Ouattara.
« Je tiens à remercier le REPPRELCI pour cette initiative qui nous donne d’être avertis et nous, en retour, nous allons restituer ce qu’on a appris lors de cette formation, à nos membres, de la meilleure des manières », a promis le secrétaire régional de l’AEEMCI.
Les participants de cette session étaient notamment issus des campus 1 et 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (publique), du Collège Ouézzin Coulibaly, du Lycée municipal DjiboSoungalo, du Collège moderne Koko, du Collège Reine Pokou, du Collège Saint Viateur et du Collège Henri Poincaré.
Cette campagne du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) a déjà sillonné les communes d’Abobo et de Yopougon, deux communes populaires d’Abidjan, lors des élections législatives de mars 2021.
Le REPPRELCI est engagé depuis mars 2020, suite à l’avènement du coronavirus, dans une campagne de lutte contre les fake news sur la toile, notamment à travers le fact-checking (vérification des faits) et des actions de terrain en vue de la sensibilisation des masses.
L’organisation, avec l’appui technique et financier du Bureau de l’Unesco Bureau d’Abidjan, a mené une opération de fact-checking durant la période de l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020, à travers une campagne de sensibilisation des populations vivant en Côte d’Ivoire sur les risques de divulgation et de partage des fake news.
Créée en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.
A. N.