Abidjan, Les militants et sympathisants de l’ex-chef d’État, Laurent Gbagbo, ont pris d’assaut en debut d’après-midi, ce jeudi 27 juin 2021, l’ancien quartier général (QG) de campagne du Front populaire ivoirien (FPI) sis a la Riviera Attoban pour accueillir leur leader qui foule le sol ivoirien après 10 ans passés hors de la Côte d’Ivoire.
Grande ferveur au QG de campagne de l’ancien président. Depuis le carrefour qui mène à la bâtisse où Laurent Gbagbo est attendu par des milliers de sympathisants, l’ambiance est carnavalesque.
Vêtus, qui de pagnes, qui de tee-shirts à l’effigie de leur leader, c’est par des sifflets, grelots, tambours mêlés à des chants et danses que les partisans de Gbagbo manifestent le retour de l’ex-détenu de la CPI.
"Aujourd’hui, c’est un grand jour pour nous. Le fils enlevé et expatrié retrouve les siens. C’est donc un moment de grande réjouissance", a lâché tout ému cet homme d’une soixantaine d’année.
Atroupés autour d’un percussionniste aux biceps bien bâti, des jeunes font la ronde en dansant et scandant "Respectez l’arrivée de Gbagbo".
Dans cette ambiance surchauffée, rien n’est négligé par les organisateurs qui tiennent plusieurs cheick-points pour s’assurer que des personnes malveillantes s’incrustent pour semer le trouble.
A l’intérieur du QG de Laurent Gbagbo, difficile de se frayer un chemin, tout comme à l’extérieur. Pendant ce temps, les militants, eux, continuent d’affluer par vagues, impatients de voir l’arrivée du chef.
Malgré dix ans d’absence, Laurent Gbagbo reste encore populaire. Beaucoup sont les ivoiriens qui pensent que son retour est un signe fort de la décrispation de la vie politique en Côte d’Ivoire.
Arrêté en avril 2011, à Abidjan, Laurent Gbagbo avait, dans un premier temps été détenu dans le nord du pays avant d’être transféré dans une cellule de la CPI, qui l’a finalement acquitté au terme d’une longue procédure judiciaire.
Depuis son acquittement, l’ex-chef d’Etat vivait à Bruxelles, d’où il avait annoncé à plusieurs reprises son intention de rentrer au pays.
(AIP)
ebd/fmo
Grande ferveur au QG de campagne de l’ancien président. Depuis le carrefour qui mène à la bâtisse où Laurent Gbagbo est attendu par des milliers de sympathisants, l’ambiance est carnavalesque.
Vêtus, qui de pagnes, qui de tee-shirts à l’effigie de leur leader, c’est par des sifflets, grelots, tambours mêlés à des chants et danses que les partisans de Gbagbo manifestent le retour de l’ex-détenu de la CPI.
"Aujourd’hui, c’est un grand jour pour nous. Le fils enlevé et expatrié retrouve les siens. C’est donc un moment de grande réjouissance", a lâché tout ému cet homme d’une soixantaine d’année.
Atroupés autour d’un percussionniste aux biceps bien bâti, des jeunes font la ronde en dansant et scandant "Respectez l’arrivée de Gbagbo".
Dans cette ambiance surchauffée, rien n’est négligé par les organisateurs qui tiennent plusieurs cheick-points pour s’assurer que des personnes malveillantes s’incrustent pour semer le trouble.
A l’intérieur du QG de Laurent Gbagbo, difficile de se frayer un chemin, tout comme à l’extérieur. Pendant ce temps, les militants, eux, continuent d’affluer par vagues, impatients de voir l’arrivée du chef.
Malgré dix ans d’absence, Laurent Gbagbo reste encore populaire. Beaucoup sont les ivoiriens qui pensent que son retour est un signe fort de la décrispation de la vie politique en Côte d’Ivoire.
Arrêté en avril 2011, à Abidjan, Laurent Gbagbo avait, dans un premier temps été détenu dans le nord du pays avant d’être transféré dans une cellule de la CPI, qui l’a finalement acquitté au terme d’une longue procédure judiciaire.
Depuis son acquittement, l’ex-chef d’Etat vivait à Bruxelles, d’où il avait annoncé à plusieurs reprises son intention de rentrer au pays.
(AIP)
ebd/fmo