Abidjan, L’ex président de la République ivoirienne, Laurent Gbagbo, est arrivé, jeudi 17 juin 2021 à Abidjan en début de soirée, après dix ans d’absence de la Côte d’Ivoire.
L’avion en provenance de Bruxelles, un vol régulier, a atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan à 16 h 15 mn.
Trois mois après son acquittement définitif de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), M. Gbagbo revient, selon ses proches, "sans esprit de vengeance", mais pour œuvrer à la politique de « réconciliation nationale » amorcée par le gouvernement.
Laurent Gbagbo, né le 31 mai 1945 à Gagnoa, est un historien, écrivain et homme d’État ivoirien, président de la République du 26 octobre 2000 au 11 avril 2011. Fondateur avec son épouse Simone du parti de gauche Front populaire ivoirien (FPI), il est un opposant historique à Félix Houphouët-Boigny.
Il refuse de quitter le pouvoir, ce qui entraîne une crise politico-militaire de plusieurs mois alors que la victoire de son adversaire est reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale. Il est finalement arrêté le 11 avril 2011.
Incarcéré auprès de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, il est acquitté en 2019
Ses adversaires estiment toujours qu’il a précipité son pays dans le chaos en refusant sa défaite face à Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010. Ce refus avait provoqué une grave crise post-électorale, pendant laquelle quelque 3 000 personnes ont été tuées. C’est pour ces violences que M. Gbagbo avait été arrêté en avril 2011, d’abord détenu dans le nord de la Côte d’Ivoire, puis transféré fin 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.
Dans la foulée de son acquittement et au nom de la « réconciliation nationale » dans un pays meurtri par les violences politiques et ethniques depuis plus de vingt ans, Alassane Ouattara avait donné son feu vert au retour de Laurent Gbagbo, assurant qu’il bénéficierait des avantages dus aux anciens présidents.
(AIP)
gak/tm
L’avion en provenance de Bruxelles, un vol régulier, a atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan à 16 h 15 mn.
Trois mois après son acquittement définitif de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), M. Gbagbo revient, selon ses proches, "sans esprit de vengeance", mais pour œuvrer à la politique de « réconciliation nationale » amorcée par le gouvernement.
Laurent Gbagbo, né le 31 mai 1945 à Gagnoa, est un historien, écrivain et homme d’État ivoirien, président de la République du 26 octobre 2000 au 11 avril 2011. Fondateur avec son épouse Simone du parti de gauche Front populaire ivoirien (FPI), il est un opposant historique à Félix Houphouët-Boigny.
Il refuse de quitter le pouvoir, ce qui entraîne une crise politico-militaire de plusieurs mois alors que la victoire de son adversaire est reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale. Il est finalement arrêté le 11 avril 2011.
Incarcéré auprès de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, il est acquitté en 2019
Ses adversaires estiment toujours qu’il a précipité son pays dans le chaos en refusant sa défaite face à Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010. Ce refus avait provoqué une grave crise post-électorale, pendant laquelle quelque 3 000 personnes ont été tuées. C’est pour ces violences que M. Gbagbo avait été arrêté en avril 2011, d’abord détenu dans le nord de la Côte d’Ivoire, puis transféré fin 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.
Dans la foulée de son acquittement et au nom de la « réconciliation nationale » dans un pays meurtri par les violences politiques et ethniques depuis plus de vingt ans, Alassane Ouattara avait donné son feu vert au retour de Laurent Gbagbo, assurant qu’il bénéficierait des avantages dus aux anciens présidents.
(AIP)
gak/tm