Au total 41 millions de personnes issues d’une quarantaine de pays sont exposées à un risque imminent de famine en raison de l’absence de financement urgent et d’accès humanitaire immédiat, a averti mardi 22 juin 2021, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).
« Je tiens à souligner à quel point la situation est mauvaise (…) Aujourd’hui, 41 millions de personnes sont au bord de la famine (phase 4/urgence de l’ICP) dans 43 pays. Et le moindre choc les fera basculer dans le précipice », a alerté le Directeur exécutif du PAM, David Beasley, devant le Conseil d’administration de l’agence à Rome.
Selon un communiqué de l’ONU, des évaluations récentes montrent que 584.000 personnes connaissent déjà des conditions proches de la famine en Éthiopie, à Madagascar, au Soudan du Sud et au Yémen. Cette situation de « catastrophe » communément appelée phase 5 est la plus élevée sur l’échelle à cinq niveaux du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).
La situation préoccupante de famine a été également détectée au Nigéria et au Burkina Faso. En 2011, 260.000 personnes sont mortes de faim en Somalie.
Pour l’agence onusienne, les conflits, le changement climatique et les chocs économiques sont à l’origine des hausses de la faim. Aussi, les pressions sur la sécurité alimentaire sont aggravées par la flambée des prix des denrées alimentaires de base cette année. En exemple, les prix mondiaux du maïs ont grimpé de près de 90% en glissement annuel, tandis que les prix du blé ont augmenté de près de 30% sur la même période.
Le PAM estime avoir besoin d’un financement d’environ 6 milliards de dollars pour éviter que la situation s’enlise.
(AIP)
eaa/ask
« Je tiens à souligner à quel point la situation est mauvaise (…) Aujourd’hui, 41 millions de personnes sont au bord de la famine (phase 4/urgence de l’ICP) dans 43 pays. Et le moindre choc les fera basculer dans le précipice », a alerté le Directeur exécutif du PAM, David Beasley, devant le Conseil d’administration de l’agence à Rome.
Selon un communiqué de l’ONU, des évaluations récentes montrent que 584.000 personnes connaissent déjà des conditions proches de la famine en Éthiopie, à Madagascar, au Soudan du Sud et au Yémen. Cette situation de « catastrophe » communément appelée phase 5 est la plus élevée sur l’échelle à cinq niveaux du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).
La situation préoccupante de famine a été également détectée au Nigéria et au Burkina Faso. En 2011, 260.000 personnes sont mortes de faim en Somalie.
Pour l’agence onusienne, les conflits, le changement climatique et les chocs économiques sont à l’origine des hausses de la faim. Aussi, les pressions sur la sécurité alimentaire sont aggravées par la flambée des prix des denrées alimentaires de base cette année. En exemple, les prix mondiaux du maïs ont grimpé de près de 90% en glissement annuel, tandis que les prix du blé ont augmenté de près de 30% sur la même période.
Le PAM estime avoir besoin d’un financement d’environ 6 milliards de dollars pour éviter que la situation s’enlise.
(AIP)
eaa/ask
