Abidjan (Côte d'Ivoire) - L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, qui est en instance de divorce avec Simone Ehivet, l'ex-Première dame, demande à ses parents de "remercier" sa "petite femme" Nady Bamba, devant des chefs traditionnels à Mama (Ouest), son village natal.
"Il faut la remercier parce que quand on est en palabre avec une femme on dit tout sur elle. Ce qu'elle a fait de bien aussi il faut dire. Nady a quitté Accra, où elle était en exil, pour demander l'asile au Pays-Bas, pour être à la Haye à côté de moi et venir me voir toujours", a dit M. Gbagbo.
Il a fait savoir que "les Pays-Bas ne lui ont pas accordé l'asile et c'est la Belgique qui lui a accordé l'asile". Étant à Bruxelles, distant de 200 km de La Haye, "elle a bloqué trois jours mardi, jeudi et samedi", où elle était avec lui à La Haye.
Et depuis, "elle faisait 400 Km en voiture, au volant (aller-retour entre Bruxelles et La Haye). C'est ça qu'elle a fait pour moi principalement. Elle me nourrissait aussi, parce que je n'avais pas d'argent là-bas", a-t-il relaté aux chefs coutumiers.
"C'est elle qui me donnait chaque mois de l'argent; parce qu'en prison, la nourriture n'est jamais bonne, même si c'est une prison de blancs. Donc, nous-mêmes on cotisait (...) il avait Taylor (Charles Taylor), Bemba (Jean-Pierre Bemba) et moi", a-t-il rapporté.
"Après ils ont enlevé Taylor et on était deux à cotiser, après c'était Bemba et j'étais seul (...) mais c'est l'argent de Nady. Donc il faut la remercier", a lancé l'ancien président, debout devant ses parents, dans une allocution.
Il a encore témoigné de sa gratitude aux Ivoiriens et aux Africains qui lui rendaient toujours visite à la prison de shevenwingen, ce qui le réconfortait, avant de dire qu'au-début, il avait peur, mais après que l'ex-procureur Fatou Bensouda lui a exposé les charges, il a dit qu' "il n' y a rien".
Pour M. Gbagbo ce procès, "c'était plus des amusements, ce n'était pas sérieux. Il fallait écarter un concurrent (politique)", c'est pourquoi il a été amené à la Cour pénale internationale (CPI), parce que même les Blancs ont su qu' il n'était "pas un criminel".
Les chefs de villages de la région sont venus nombreux pour saluer leur fils. La rencontre a enregistré la présence du Collectif des cadres de la Région avec les présences du député-maire de Ouragahio, Antoni Garou, et du secrétaire exécutif du PDCI, Kakou Guikahué
La veille, M. Laurent Gbagbo, qui est rentré le 17 juin 2021 à Abidjan après 10 ans d'absence, s'est recueilli sur la tombe de sa mère à Blouzon, en présence d'une très forte délégation à ses côtés et des siens.
AP/ls
"Il faut la remercier parce que quand on est en palabre avec une femme on dit tout sur elle. Ce qu'elle a fait de bien aussi il faut dire. Nady a quitté Accra, où elle était en exil, pour demander l'asile au Pays-Bas, pour être à la Haye à côté de moi et venir me voir toujours", a dit M. Gbagbo.
Il a fait savoir que "les Pays-Bas ne lui ont pas accordé l'asile et c'est la Belgique qui lui a accordé l'asile". Étant à Bruxelles, distant de 200 km de La Haye, "elle a bloqué trois jours mardi, jeudi et samedi", où elle était avec lui à La Haye.
Et depuis, "elle faisait 400 Km en voiture, au volant (aller-retour entre Bruxelles et La Haye). C'est ça qu'elle a fait pour moi principalement. Elle me nourrissait aussi, parce que je n'avais pas d'argent là-bas", a-t-il relaté aux chefs coutumiers.
"C'est elle qui me donnait chaque mois de l'argent; parce qu'en prison, la nourriture n'est jamais bonne, même si c'est une prison de blancs. Donc, nous-mêmes on cotisait (...) il avait Taylor (Charles Taylor), Bemba (Jean-Pierre Bemba) et moi", a-t-il rapporté.
"Après ils ont enlevé Taylor et on était deux à cotiser, après c'était Bemba et j'étais seul (...) mais c'est l'argent de Nady. Donc il faut la remercier", a lancé l'ancien président, debout devant ses parents, dans une allocution.
Il a encore témoigné de sa gratitude aux Ivoiriens et aux Africains qui lui rendaient toujours visite à la prison de shevenwingen, ce qui le réconfortait, avant de dire qu'au-début, il avait peur, mais après que l'ex-procureur Fatou Bensouda lui a exposé les charges, il a dit qu' "il n' y a rien".
Pour M. Gbagbo ce procès, "c'était plus des amusements, ce n'était pas sérieux. Il fallait écarter un concurrent (politique)", c'est pourquoi il a été amené à la Cour pénale internationale (CPI), parce que même les Blancs ont su qu' il n'était "pas un criminel".
Les chefs de villages de la région sont venus nombreux pour saluer leur fils. La rencontre a enregistré la présence du Collectif des cadres de la Région avec les présences du député-maire de Ouragahio, Antoni Garou, et du secrétaire exécutif du PDCI, Kakou Guikahué
La veille, M. Laurent Gbagbo, qui est rentré le 17 juin 2021 à Abidjan après 10 ans d'absence, s'est recueilli sur la tombe de sa mère à Blouzon, en présence d'une très forte délégation à ses côtés et des siens.
AP/ls