Après de violents affrontements intercommunautaires en novembre dernier, les populations de M’Bato et de Bongouanou ont décidé de tourner le dos à la violence en s’engageant à travers une charte vers la paix et la cohésion sociale, lors de deux cérémonies successives de réconciliation qui ont eu lieu dans les deux villes, le mardi 27 juillet 2021.
Au cours de cette cérémonie symbolique, les chefs de communautés, les cadres, les leaders de jeunes et de femmes se sont engagés, entre autres, à sensibiliser les populations au respect de la dignité humaine, de la différence ethnique politique et religieuse, la différence d’opinion, oeuvrer au respect des autorités administratives et coutumière, utiliser les voie de recours, cultiver la paix et la cohésion sociale, éviter les destruction des biens publics et privés, lutter contre les fake news, participer aux projets de développement local.
Ces résolutions sont issues d’ateliers qui ont réuni les différentes couches sociales de la population de M’Batto et de Bongouanou, notamment les jeunes, les femmes, les chefs de communauté, les guides religieux et de la société civile.
Lors des travaux en focus-groupes, chaque groupe de réflexion a pu relever les avancées, les obstacles à la cohésion sociale et les participants ont pu faire des propositions pour une véritable réconciliation entre les filles et fils des deux villes.
« La présente mission de l’Organe de médiation dans la région, a essentiellement pour but de faire un état des lieux de la cohésion sociale, d’identifier les éventuels obstacles afin de proposer un plan consensuel d’actions susceptibles de renforcer les liens communautaires et de poursuivre la dynamique de développement en cours » a confié le Médiateur de la République, Adama Toungara.
Saluant, l’engagement et la détermination des membres du comité départemental de veille et de suivi de la cohésion sociale, il a invité les populations « à œuvrer dans vos divers rapports au maintien de la paix. Le dialogue doit toujours prévaloir dans le règlement de vos différends. »
« Les signes de paix et de réconciliation au plus haut sommet de l’Etat, traduits par la rencontre entre le Président Alassane Ouattara et l’Ex-Président Laurent Gbagbo, nous invitent tous à emprunter sans hésiter les sentiers de la paix afin d’assurer à notre pays des lendemains meilleurs » a exhorté Adama Toungara.
A l’en croire, les différentes communautés doivent « s’engager résolument dans la voie de la cohabitation pacifique afin de ressouder le tissu social fortement déchiré par les affrontements intercommunautaires dont le bilan a été très lourd. »
Le sport étant un facteur d’union et d’entente, des rencontres de football ont été organisées afin d’apprécier la fusion entre les communautés autrefois en conflit. Les différentes équipes et les acteurs de paix ont été récompensés au cours de la cérémonie.
Les 09 et 10 novembre 2020, les Départements de M’Batto et de Bongouanou situés dans la région du Moronou, ont été le théâtre de violents affrontements intercommunautaires opposant la communauté Agni aux communautés Malinké. Ces affrontements ont conduit à des pertes en vies humaines (07 personnes décédées à M’batto et 03 personnes décédées à Bongouanou), des blessés et des dégâts matériels importants, selon le bilan officiel.
P. R
Au cours de cette cérémonie symbolique, les chefs de communautés, les cadres, les leaders de jeunes et de femmes se sont engagés, entre autres, à sensibiliser les populations au respect de la dignité humaine, de la différence ethnique politique et religieuse, la différence d’opinion, oeuvrer au respect des autorités administratives et coutumière, utiliser les voie de recours, cultiver la paix et la cohésion sociale, éviter les destruction des biens publics et privés, lutter contre les fake news, participer aux projets de développement local.
Ces résolutions sont issues d’ateliers qui ont réuni les différentes couches sociales de la population de M’Batto et de Bongouanou, notamment les jeunes, les femmes, les chefs de communauté, les guides religieux et de la société civile.
Lors des travaux en focus-groupes, chaque groupe de réflexion a pu relever les avancées, les obstacles à la cohésion sociale et les participants ont pu faire des propositions pour une véritable réconciliation entre les filles et fils des deux villes.
« La présente mission de l’Organe de médiation dans la région, a essentiellement pour but de faire un état des lieux de la cohésion sociale, d’identifier les éventuels obstacles afin de proposer un plan consensuel d’actions susceptibles de renforcer les liens communautaires et de poursuivre la dynamique de développement en cours » a confié le Médiateur de la République, Adama Toungara.
Saluant, l’engagement et la détermination des membres du comité départemental de veille et de suivi de la cohésion sociale, il a invité les populations « à œuvrer dans vos divers rapports au maintien de la paix. Le dialogue doit toujours prévaloir dans le règlement de vos différends. »
« Les signes de paix et de réconciliation au plus haut sommet de l’Etat, traduits par la rencontre entre le Président Alassane Ouattara et l’Ex-Président Laurent Gbagbo, nous invitent tous à emprunter sans hésiter les sentiers de la paix afin d’assurer à notre pays des lendemains meilleurs » a exhorté Adama Toungara.
A l’en croire, les différentes communautés doivent « s’engager résolument dans la voie de la cohabitation pacifique afin de ressouder le tissu social fortement déchiré par les affrontements intercommunautaires dont le bilan a été très lourd. »
Le sport étant un facteur d’union et d’entente, des rencontres de football ont été organisées afin d’apprécier la fusion entre les communautés autrefois en conflit. Les différentes équipes et les acteurs de paix ont été récompensés au cours de la cérémonie.
Les 09 et 10 novembre 2020, les Départements de M’Batto et de Bongouanou situés dans la région du Moronou, ont été le théâtre de violents affrontements intercommunautaires opposant la communauté Agni aux communautés Malinké. Ces affrontements ont conduit à des pertes en vies humaines (07 personnes décédées à M’batto et 03 personnes décédées à Bongouanou), des blessés et des dégâts matériels importants, selon le bilan officiel.
P. R