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Société Publié le mercredi 11 août 2021 | Le Nouveau Réveil

Personnel administratif pénitentiaire : Un débrayage de 3 jours annoncés

© Le Nouveau Réveil Par SIA KAMBOU
Mutinerie à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca)
Mardi 23 juillet 2013. Abidjan (Yopougon)

Le Collectif des Syndicats de l’administration pénitentiaire menace de tout paralyser. Il s’agit en outre du Syndicat des Agents Pénitentiaires de Côte d’Ivoire (SYAP-CI) dirigé par Diakité Oumar, du Syndicat national de l’administration pénitentiaire de Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) avec secrétaire général, Oko Dago Michael et du Syndicat National du Personnel de l’Administration Pénitentiaire de Côte d’Ivoire (SYNAPAP-CI) conduit par Irié Bi Tra. Ils demandent le paiement de leurs primes COVID-19 en plus de la nomination d’un nouveau directeur de l’Ecole du personnel pénitentiaire. Si rien n’est fait, ils observeront une grève de mécontentement.


L’information a été livrée lors d’une conférence de presse à Yopougon Sadiguiba. Selon Oko Dago, un préavis de grève a été posé hier mardi à leur direction. Et s’il n’y a pas de suite positive, ils entreront en grève de trois jours à partir du 18 août 2021 pour dénoncer leur condition de vie et de travail auprès de la tutelle. « Il y a quelques années, un cadre de dialogue social a été institué par le garde des Sceaux dans l’optique d’apporter des solutions aux maux qui minent l’Administration pénitentiaire. En retour, le Collectif depuis lors a porté à la connaissance des autorités compétentes des doléances corporatistes. De ces points de revendications plusieurs actions positives ont été enregistrées. Toutefois, des difficultés de mise en application de ces acquis demeurent. Il s'agit notamment des baux administratifs, de l’Ecole du personnel pénitentiaire, des effets d’habillement et d’équipement, la prime de judicature, de la prime d’insalubrité-contagion, de l’intégration du Conseil de sécurité… En 2019, quand on a commencé à grogner dans nos rangs, notre tutelle a fait des pieds et des mains pour nous donner une chemise et un pantalon. Nous demandons tout le matériel dont on a besoin pour travailler efficacement devant nos prisons, pour sécuriser la prison », a déclaré Irié Bi Tra.


Parlant de la nomination d’un nouveau directeur, les conférenciers ont relevé. « Un directeur intérimaire qui est greffier, qui gère le personnel pénitentiaire. Nous ne croyons pas qu’il soit un bon connaisseur de cette administration pénitentiaire, même si c’est un ancien du ministère de la Justice. Nous demandons l’application des textes. C’est quel intérim qui dure depuis cinq années ? Il faut que ça cesse. Il faut qu’on nomme un directeur et les deux sous-directeurs de l’Ecole d’administration pénitentiaire. Aujourd’hui, cette école n’a même pas un référentiel métier. La maquette pédagogique n’existe pas. Comment comprendre qu’un corps aille faire histoire-géographie en formation ? On n’a pas un statut particulier. On ouvre les concours et il y a des balises d’âge. Chez nous, à 43 ans, tu ne peux plus passer un concours professionnel. Il faut attendre dix ans pour passer le concours professionnel exceptionnel », s’est plaint l’un des conférenciers. Pour la prime de la COVID-19, ils ont affirmé qu’une vingtaine des leurs ont été contaminés depuis l’apparition de la pandémie. Donc pour eux, une prime d’insalubrité-contagion s’impose. Quant à la question relative aux baux de logements, les agents veulent un réajustement des taux afin qu’ils soient concurrentiels.

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