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Société Publié le mardi 31 août 2021 | Le Nouveau Réveil

Conflit foncier à Grand Bassam : Le chef de l’Etat appelé à y mettre de l’ordre

© Le Nouveau Réveil Par DR
L`autoroute Abidjan - Grand-Bassam

L’Association de la grande famille Assokopouè, revendiquant l’héritage du souverain Roi Attekeble dit Peter ayant signé les traités avec l’Administration coloniale de 1830 à 1915, par ailleurs propriétaire de 90% des terres de Grand Bassam, a animé, le vendredi dernier à l’Hôtel Pullman au Plateau, une conférence de presse pour se prononcer sur un conflit portant sur des portions de terre. Le représentant de ladite famille, Wattah Kangah Célestin souhaite l’intervention du chef de l’Etat pour une issue heureuse de ce problème foncier dans la zone de Grand Bassam qui, selon lui, remonte à la période des années 2000, à la faveur de la création de la zone franche industrielle, appelé VITIB. « La famille Assokopouè dont je suis l’actuel représentant est historiquement détentrice d’une grande partie des terres de la région depuis le rond-point de la nouvelle autoroute jusqu’aux Grands moulins d’Abidjan, en passant par Vitré1 et 2, l’école d’excellence, Yakassé N’zimakro, etc... Nous en appelons au chef suprême des administrations, chef suprême des armées et chef de la Nation de s’impliquer en donnant les ordres nécessaires en vue de nettoyer le désordre foncier dans cette zone où pullulent trop de bandits et de voyous à col blanc » a-t-il dit. Tout en indiquant que la famille est ouverte à la discussion avec tous ceux qui occupent les terres concernées avec de faux papiers pour solder définitivement les contentieux qui pourraient subvenir avant des éventuelles poursuites judiciaires. « Nous sommes ouverts à tous ceux qui voudraient discuter et nous aider à titre nos terres, en prenant en compensation de ce service, une partie pour leurs propres besoins. Mais nous n’accepterons jamais que des personnes, fussent-elles des chefs ou rois, bradent les terres de nos ancêtres » a précisé le conférencier. Qui avait à ses côtés son conseiller juridique, Beugré Obou Mathurin. 


FRANÇOIS BECANTHY

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