J'ai rencontré Charles Konan Banny à Paris , alors que ceux qui avaient instrumentalisé le concept d’« ivoirité » croyaient qu'un coffre-fort de la Bceao contenait des documents pouvant apporter la preuve indubitable et irréfutable qu'Alassane Ouattara n'était pas ivoirien.
Ces personnes reprochaient à Charles Konan Banny de ne pas mettre ces dossiers « en béton » paraît-il, à la disposition de son pays. À l’époque, Banny se plaint d'un faux procès, d'un procès en sorcellerie.
Dans son esprit, même si ces documents avaient existé, ce qui n’était pas le cas, il y avait, bien au-dessus des manœuvres politiciennes, le statut de la Bceao, une institution dont dépendait la confiance en la monnaie, et sur laquelle reposait le... suite de l'article sur L’intelligent d’Abidjan