Le Rotary club Abidjan Biétry a organisé une conférence, le mardi 16 novembre, au Wafou hôtel, sur la paix.
La paix, plus qu’un mot, une nécessité. Marie Irène Richmond Ahoua, sénatrice de la République, ancienne gouverneure 9001, coordonnatrice du Rotary pour l’Afrique francophone, l’a très bien compris, grâce aux années passées au sein du Rotary. Le mardi 16 novembre, au complexe hôtelier Wafou situé à Abidjan Biétry, elle a entretenu son auditoire sur le thème : ‘’Que dire aujourd’hui de la pertinence des actions de paix du Rotary dans le monde et en Côte d’Ivoire en particulier’’.
La sénatrice est partie de la rédaction de la charte des Nations unies en 1945, qui a vu la participation de 49 rotariens. Puis, elle a évoqué les quatre rôles joués par le Rotary dans le monde, notamment la préservation et la promotion de la paix. Selon elle, le Rotary et ses membres ont joué le rôle de praticiens, de pédagogues, de médiateurs et de militants de la paix. « Vu l’appropriation des outils qui promeuvent la paix, chacun de nous doit savoir qu’il est un acteur de paix. La paix, c’est un processus et c’est dans les détails qu’elle se construit, entre autres, regarder l’autre, considérer son point de vue, l’écouter activement.
N’attendons pas tout de nos dirigeants.
La paix commence dans nos maisons. Elle se fait avec nos collaborateurs. Il nous revient de faire en sorte que la tolérance soit notre partage quotidien », a-t-elle recommandé. En somme, « la paix, c’est dans le comportement de chacun avec plus de tolérance, plus de respect envers les uns et les autres. Cela, quel que soit le statut social», dit-elle.
Selon la conférencière, le Rotary construit la paix autour de ses axes stratégiques.
L’organisation forme donc des hommes et des femmes à entreprendre des études en master sur les relations internationales et la paix. Afin qu’ils participent à la médiation et à la résolution
des conflits. Elle assure qu’en Côte d’Ivoire, des journées de paix ont été organisées, avec l’Oms et l’Unicef en compagnie du Rotary en janvier 2005, au plus fort de la crise post-électorale de 2011.
Au cours de ces journées, les équipes ont rencontré les forces nouvelles en vue d’obtenir la sécurisation des vaccinateurs à Sakassou, Vavoua, Man et Korhogo.
ANGE MARTIAL EHOURADE