Abidjan, Invité du webinaire organisé vendredi 7 janvier 2022 par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l'Environnement (REMAPSEN), l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, par ailleurs ambassadeur de bonne volonté de l’OMS pour la santé et le sport, a expliqué que la promotion et la pratique du sport permet une meilleure santé, donc à maintenir une meilleure vie.
A ce webinaire qui avait pour thème "Rôles et responsabilités d'un ambassadeur de l'OMS", il se dit honoré d’avoir été choisi par l’agence onusienne pour cette mission humanitaire.
« Quand on a reçu autant d’amour du peuple pour le football et sa propre personne, s’engager dans l’humanitaire après 20 ans de pratiques intenses est presqu’un devoir, pour donner de l’espoir à toutes les personnes défavorisées. Ce qui m’a amené, avec l’appui de partenaires, à mettre en place ma Fondation, qui agit dans les domaines de l’éducation, la santé (surtout le volet mère-enfant), l’autonomisation de la femme, la jeunesse… », a soutenu l'ex-capitaine des Eléphants.
Didier Drogba a souligné que son interpellation est venue lors de l’avènement de la COVID-19 pendant laquelle tous les secteurs d’activités au niveau mondial étaient au ralentit. « La COVID-19 nous a mis face à notre humilité. Riches ou pauvres nous étions tous logés à la même enseigne. Nous avons tous constaté le drame que cette pandémie a causé, même au niveau du sport. Aussi, les athlètes de haut niveau quand bien même ils tombaient malades, se remettaient rapidement sur pied et reprenaient le service. Tout cela est dû à leur bonne condition physique et leur alimentation bien suivie. Nous devons donc tous nous remuer contre la sédentarisation, car le mouvement, c’est la vie ! », a-t-il dit.
Drogba a relevé le manque criant d’équipements et d’infrastructures pendant le pic de cette pandémie. « Pour les pays pauvres, c’était encore plus grave… La prise de conscience doit être collective, que ce soit les Etats, les partenaires au développement pour les équipements et les prises en charge médicales, que pour les populations qui doivent veiller à leur propre santé. Il faut davantage faire attention à son corps et surveiller son alimentation. Amener les populations à survivre quelque soient les pathologies et pourquoi pas les éviter. Aussi, les médias ont un rôle très important à jouer pour relayer les bonnes pratiques », a-t-il poursuivi.
« En tant qu’ambassadeur de bonne volonté, la Coupe du monde (CDM) qui se déroulera au Qatar (21 novembre 18 décembre 2022) sera la plateforme idéale pour communiquer et faire découvrir nos activités pré, pendant et post CDM. Notre mandat Oms est de susciter des actions de masse financières et humaines autour du bien-être humain par la pratique du sport, pas forcément le sport de haut niveau », a-t-il affirmé. Ces actions seront, entre autres, de développer les infrastructures sportives et médicales, créer des parcs pour la marche et autres sports, le repos au grand air, d’amener la jeunesse à se remettre davantage au sport comme loisir préféré, miser sur les équipements médicaux et les personnels de santé… », promet-il.
Pour ce qui concerne le centre de santé mère-enfant situé dans la commune d’Attécoubé (Abidjan) dont sa Fondation est le financier, il annonce son ouverture avant la fin de l’année 2022 puisque l’équipement est déjà disponible et que le ministère de santé s’attelle actuellement au respect des normes supplémentaires.
A ce webinaire, participaient une trentaine de journalistes issus d’une quinzaine de pays africains et responsables des bureaux locaux du REMAPSEN, avec comme facilitateur le président du REMAPSEN-Afrique, Bamba Youssouf.
(AIP)
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