Abidjan- L’ancien préfet d’Abidjan, Vincent Tohbi Irié, a présenté à la presse, lundi 31 janvier 2022, cinq livres plus un, intime et spécial, consacré à Hamed Bakayoko, témoignages d’une rare et inestimable érudition de son expérience, qu’il destine à la jeunesse, à travers des "outils de motivation" pour son émancipation malgré les difficultés et obstacles de tous genres, qu'il publie simultanément.
Les thèmes abordés divergent, convergent, se complètent, sont plutôt « complémentaires » de la vision d’un baroudeur qui a connu et vécu « toutes les crises » non pas larvées, latentes ou en gestation, mais ouvertes sur le continent, dans 43 pays africains, sur tous les théâtres, du voisin libérien aux lointains rwandais, soudanais, sudafricains, angolais (…), depuis 2002 jusqu’à 2014, avant l’appel de Feu le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, à la direction de son cabinet, en 2015.
« Je ne suis ni écrivain ni auteur », mais un concepteur d’idées qui s’est entouré de jeunes innovateurs dans leurs secteurs, dont de célèbres amis, artistes ou athlètes de renom à l’instar du footballeur Alain Max Gradel, le célèbre journaliste Venance Konan, l’immense Frédérique Ehui Meiwey, l’humoristique « bavard » Agalawal, A’Salfo, ou encore les jeunes qui se sont consacrés, corps et âme, à la correction, l’infographie et même la communication sur l’événement de la présentation des ouvrages, prévient l’auteur.
A l’exception de tous les autres, le livret qu’il publie sur Feu le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, se veut, tout juste, un verbatim, une relation, la plus simplement correcte, des journées de travail avec celui qui sera le futur Premier ministre ivoirien, avant sa tragique disparition.
« L’histoire d’Hamed Bakayoko ne fait que commencer », a affirmé Tohbi Irié qui invite les Ivoiriens à ne voir en son trait de plume à l’égard de son célèbre ancien patron, que la narration des méthodes pointilleuses de travail d’un très grand homme à dimension d’Etat.
In fine, Tohbi Irié invite les leaders, acteurs principaux, à se faire connaître en tant qu’exemples, modèles et moteurs de motivation en se racontant à travers des écrits qui peuvent faire prendre conscience à tous les jeunes Ivoiriens qu’ils peuvent réussir à leur instar, comme Magic System, et tous ceux qui ont traversé d’intenses moments de déception, de découragement, d’incertitude, mais qui brillent aujourd’hui parce qu’ils ont persévéré, sans jamais baisser les bras.
C’est le thème du livre « Rage de vaincre ».
Dans « L’homme préfet », l’auteur déconstruit l’image du leader, enfermé dans son cocon, peu en phase avec le vécu de ses concitoyens, en théorisant la place du service public de demain, la question de la redevabilité des élus et cadres à l'égard des populations, avec des vérités crues pour des perspectives meilleures dans son pays.
Vincent Tohbi invite également à sa découverte personnelle des réseaux sociaux, « incontournables » désormais, auxquels il consacre 400 pages dans « Face à Facebook » et à partager ses « Tribulations », intenses moments de réflexion, de questionnement, de colère, pour comprendre que « les bases de notre vie nous rattrapent toujours, parce que tout se conceptualise avant d’éclore ».
Après sa démission du maroquin de Préfet d’Abidjan, en 2017, Vincent Tohbi Irié, porte depuis lors les flemmes d’Aube nouvelle, une ONG qui parcourt les sentiers des villes, villages et hameaux, pour porter le message du civisme, de la paix, de l’amour, du vivre ensemble, du goût de la lecture par la jeunesse, de l’éducation des femmes à l’utilisation du digital dans leurs petites affaires, de la bonne foi des leaders, parce qu’à son avis, "l’écrivain doit être le transcripteur des valeurs pour une vie harmonieuse entre populations et pour l’avenir de son pays".
Il est pressenti, selon plusieurs sources, pour être l’Expert de l’ONU en matière électorale en Nouvelle Calédonie.
aaa/fmo