Abidjan - Le ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Koffi N'Guessan, a présenté ses deux axes prioritaires, jeudi 03 février 2022 pour un enseignement technique et une formation professionnelle de qualité en Côte d’Ivoire.
A l’ouverture de l’atelier de validation des résultats des travaux de réflexion sur la nouvelle vision de son département au Lycée technique d’Abidjan, Koffi N'Guessan a précisé que ces engagements visent à faire de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, un véritable socle du développement économique et social.
Citant les deux axes prioritaires, Koffi N'Guessan a relevé la mise en œuvre de l’Académie des talents qui ambitionne d’améliorer l’accès, l’offre de formation et la couverture nationale de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage afin d’accroître significativement les effectifs des apprenants et d’améliorer le taux d’insertion des diplômés.
Le second axe est l’Ecole de la deuxième chance pour former et faciliter l’insertion des personnes en quête de qualification et d’insertion professionnelle.
Il s’agira plus particulièrement de définir un parcours de formation professionnelle pour les apprenants à partir de la classe de CM2 avec une double finalité des diplômes sanctionnant les différentes étapes.
Pour amener la population ivoirienne à se familiariser avec le système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle qui envisage de fédérer tous les acteurs et la population autour du slogan « une formation, un métier, un avenir assuré », le gouvernement envisage d’ériger certains centres de formation professionnelle en lycées professionnels dans le but de relever le niveau de formation et d’augmenter l’effectif des apprenants dans ces établissements.
Par ailleurs, le ministre a appelé les participants à l’atelier à réfléchir à réduire le nombre des appellations et harmoniser les dénominations des établissements publics, pour une meilleure cohérence entre les noms et les missions qui leur sont assignées.
Par exemple, a-t-il suggéré que les Centres de formation professionnelle pourraient s’appeler désormais « Collège de Formation Professionnelle et Technique » (CFPT) pour une question d’attrait, visant à faire disparaitre les stéréotypes développés au sein de la population relativement à la formation professionnelle et améliorer la perception de cet ordre d’enseignement auprès des populations.
A cela s’ajoute les nouvelles zones d’implantation d’établissements en respectant une répartition spatiale équilibrée et la détermination des profils des enseignants en termes de recrutement, de formation, et de renforcement des capacités pour rendre compétitifs les produits qui sortent des structures afin de résoudre l’épineux problème de l’inadéquation formation-emploi.
D’importantes résolutions sont attendues au terme des travaux, vendredi 04 février.
bsp/cmas