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Société Publié le mercredi 23 février 2022 | AIP

La communauté éducative de Bondoukou instruite sur les reformes édictées sur les COGES

Bondoukou- Le coordonnateur de l’administration et de la vie scolaire, l’inspecteur général, Faustin Koffi, a éclairé la lanterne, mardi 22 février 2022, de la communauté éducative de Bondoukou sur les reformes édictées en 2021 par le gouvernement pour un meilleur fonctionnement des Comités de gestion des établissements scolaires publics (COGES).


Plus d'une centaine de participants, dont des chefs traditionnels, les directeurs d’école, les parents d’élèves et des enseignants et le directeur régional de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (DRENA) de Bondoukou, Coulibaly Naffo, ont pris part à cette rencontre à la salle de conférence de la mairie de Bondoukou, en présence du secrétaire général deux de Bondoukou, Loan Constant.


Selon M. Koffi, dorénavant, l’Etat se substitue aux parents d’élèves et endosse le montant des cotisations à hauteur de 30 milliards de francs CFA pour l’année civile 2022. Les COGES bénéficient désormais d’une subvention de l’Etat à hauteur de 18 milliards de francs CFA et en appoint d'une somme de 12 milliards francs CFA des collectivités territoriales pour « les situations d’urgence ».


A cet égard, les cotisations exceptionnelles prélevées dans le passé par les COGES sont levées. " Il n’y a plus de cotisations du tout à l'école au-delà des frais que l’Etat a autorisés », a-t-il dit.


Les droits d'inscription au public (6000 FCFA) et d'examens (500 FCFA pour le Certificat d'études primaires et élémentaires (CEPE), 2000 FCFA pour le Brevet d'études dy premier cycle (BEPC) et 5000 FCFA pour le baccalauréat) en plus des matières facultatives (500 FCFA par matière au BEPC et 1000 FCFA au BAC) sont payés en ligne au secondaire.


L'élève du secondaire doit également acheter deux macarons (500 FCFA) et 500 FCFA pour les activités socio- éducatives payés auprès de l'intendant. Pour le primaire, seuls les élèves des classes de CM2 paient leurs droits d'examens (500 FCFA) et la carte scolaire (300 FCFA).


" En dehors de ces sommes, rien ne doit être prélevé et exigé aux élèves sous peine de sanctions administratives et judiciaires, selon Koffi Faustin.


En outre, l'élève a la latitude de choisir son fournisseur, notamment, pour sa tenue de sport, son carnet de correspondant, son livret scolaire, sa photo d’identité, les enveloppes timbres et de sa fourniture du préscolaire. "L'enseignant ne doit rien vendre à l’école", a-t-il insisté.


Les directeurs d’école, le personnel éducatif, les personnel d’encadrement, le personnel enseignant, les membres des COGES, la communauté éducative et autres ont l’obligation de dénoncer toutes attitudes contraires à ces dispositions prises. Et les dépenses exécutées par les COGES doivent se faire selon un plan d’action adopté en assemblée générale.


Cette rencontre s’inscrit, dans le cadre d’une tournée nationale éclatée de mobilisation et de sensibilisation, du 20 au 28 février 2022, pour l'adhésion de la communauté éducative aux reformes des COGES. Créés le 20 janvier 1995, les Coges donnent à la communauté de participer à la gestion de l’école.


nmfa/fmo

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