En Côte d'Ivoire, 195 autorisations pour l'exploitation minière à petite échelle ont été accordées par le ministère de tutelle, à ce jour.
Cette information a été donnée par le ministre des Mines, du pétrole et de l'énergie, Thomas Camara, à l'ouverture d'un atelier de réflexion sur "La collaboration entre les acteurs publics, privés et académiques pour l’amélioration de la gestion de la petite mine en Côte d’Ivoire."
Concernant la formalisation de l’activité minière à petite échelle, 195 autorisations d’exploitation minières ont été signées à ce jour, a-t-il dit.
Il a ajouté que 12 chantiers écoles ont été installés à travers le pays, avec à la clé des milliers d’artisans formés dont un nombre important a été recruté par les entreprises minières.
Certains, soulignera-t-il, ont obtenu des autorisations d’exploitation minière pour s’installer à leur propre compte.
Cependant, en dépit des avancées notables réalisées dans le cadre de la répression, il est indéniable de mener des réflexions et d’engager des actions fortes en complément à ladite répression pour juguler ce phénomène illégal, a-t-il poursuivi.
Dans ce contexte, "cet atelier trouve tout son sens et exige de chacun de nous un engagement plus ferme", a-t-il fait savoir.
Pour lui, cette initiative du Réseau activité minière et développement durable (RAMR2D), s’inscrit dans la vision du Programme national de rationalisation de l’Orpaillage (PNRO) et partant, de la politique de développement du secteur de la petite mine.
Face aux conséquences néfastes de l’orpaillage illicite aussi bien sur les populations que sur l’environnement, le gouvernement ivoirien a initié, en 2013, le Programme national de rationalisation de l’Orpaillage (PNRO).
Ce programme vise à réprimer l’orpaillage illicite et à formaliser le secteur de la petite mine à travers un processus de formation d’artisans miniers, matérialisé par le projet chantier école.
Au plan de la répression, le gouvernement a mis en place une Brigade de répression des infractions au Code minier (BRICM) dont les actions sur le terrain produisent, selon le ministre Thomas Camara, des "résultats satisfaisants".
Les actions de la brigade ont été renforcées, en 2021, par la création du Groupement spécial de lutte contre l’orpaillage Illégal (GSLOI) doté de plus 500 éléments, plus équipé et quadrillant mieux le territoire national pour assurer une réactivité approprié.
Cette initiative vient à point nommé pour accroître les possibilités d’assainir le secteur minier à petite échelle et ainsi contribuer à faire de la petite mine, l’un des leviers de vitesse du développement du secteur, et une source d’espoir inouï pour la jeunesse qui pourra y trouver des raisons suffisantes de croire, a-t-il insisté.
AP/ls/APA