Le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci, opposition), Toikeusse Mabri a eu mardi un entretien avec le président Alassane Ouattara, sur le dialogue politique notamment la Commission électorale indépendante (CEI) et une préoccupation du parti concernant l'ex-chef d'État Robert Guei, assassiné en septembre 2002.
Justifiant sa rencontre avec le président de la République, M. Mabri a indiqué que "dans l'élan de la fin de la dernière session du dialogue politique, des rencontres avaient été recommandées".
"Nous avons évoqué quelques souvenirs, mais pour l'essentiel, nous avons parlé de la Côte d'Ivoire, de la paix", a dit M. Mabri, ex-chef de la diplomatie ivoirienne de Alassane Ouattara, ajoutant qu'il lui a "rappelé son attachement à la cohésion et à la paix".
M. Ouattara a exprimé "son souhait de voir qu'avec tous les acteurs politiques, ce chantier soit prioritaire pour l'ensemble des Ivoiriens", a-t-il rapporté, assurant lui avoir également dit tout son intérêt pour ces questions.
"Nous avons évoqué quelques points particuliers, notamment les recommandations du dialogue politique, relativement à la CEI et une préoccupation de l'Udpci concernant le général Robert Guéï", a-t-il indiqué.
"Nous avons également parlé de tout ce qui pourrait contribuer au développement local. Puisque je suis certes chef de parti, mais également président de région. Le président de la République nous a conseillé la cohésion entre les cadres afin que le développement soit possible", a-t-il poursuivi.
Il a fait savoir qu'ils ont aussi parlé de l'Udpci au Rhdp, le parti au pouvoir. Deuxième vice-président du Rhdp, M. Mabri a indiqué qu'ils ont fait le tour de l'actualité sur le nouveau paysage politique.
Cependant, relativement aux rumeurs de remaniement du gouvernement, le chef de l'Udpci note qu'un retour de sa formation politique dans le gouvernement n'à pas été évoqué" lors de cet entretien tenu au palais présidentiel.
"Dans tous les cas, nous sommes entre ivoiriens, acteurs politiques et je pense qu'à chaque débat son temps", a déclaré M. Toikeusse Mabri face aux caméras.
AP/ls/APA