Une première à Grand-Bassam. A l’initiative de Me Linda Diplo, la présidente de l’Ufpdci de la ville balnéaire, près d’un millier de femmes, sans distinction ethnique, politique et religieuse ont communié, à l’espace Mockey de ladite localité. C’était, le dimanche 20 mars 2022.
A ce grand rassemblement, en lien avec la journée internationale des droits de la femme, Me Linda Diplo a réussi son pari en réunissant sur un même espace, les femmes du Pdci, du Rhdp, du Ppa-CI et celles du petit et grand marché de Grand-Bassam. L’on pouvait enregistrer la présence du député d’Agnibilékrou sous-préfecture, Jean Michel Amankou, de la présidente des femmes du Rhdp de Grand-Bassam, Mme Coulibaly Ramatou, de Nanan Yao Koffi, chef central des communautés ethniques de Grand-Bassam ainsi que plusieurs chefs de communautés. Dans la communion, ces retrouvailles placées sous le signe de la cohésion sociale ont été un cadre choisi par Me Linda Diplo pour déjeuner avec ses sœurs de la ville balnéaire. Marraine de ce grand rassemblement, la vice-présidente du Pdci-Rda, Léopoldine Coffie Tiézan a fait une belle adresse à l’attention de ses filleules. « Félix Houphouët-Boigny ne faisait jamais sa politique sans associer les femmes. Tout reposait sur les femmes (…). Son digne successeur Henri Konan Bédié lui, disait aux femmes de Côte d’Ivoire : soyez audacieuses, ayez de l’audace rien que de l’audace parce que le développement ne peut se faire sans la contribution de la femme », a-t-elle rappelé avant de révéler les actions posées par le Président Bédié en vue de l’amélioration des conditions de vie de la femme. « Les femmes doivent exceller dans tout ce qu’elles font. Et le tout premier combat en Côte d’Ivoire a été mené par Mme Marie Thérèse Houphouët-Boigny en créant l’Association des femmes ivoiriennes (Afi) pour permettre aux femmes d’émerger partout : Entreprenariat, politique etc. Et le président Bédié a compris cela. C’est sous mon mandat (Ndlr ministre de la femme dans le gouvernement Bédié) que les femmes ont été nommées Ambassadeur, sous-préfet, préfet, commissaire de police, colonels etc. Bédié ne voulait pas que la femme soit en marche de la professionnalisation des métiers », a expliqué la marraine.
Mais avant, Me Linda Diplo a saisi l’occasion pour exhorter ses sœurs des marchés de Grand-Bassam à comprendre leur place dans la société et le « Une des grandes batailles des femmes d’aujourd’hui, c’est encore celle qui doit nous permettre de créer nos propres entreprises et, à travers ces entreprises, rechercher ce qu’on appelle l’autonomisation de la femme, c’est-à-dire la capacité de nous prendre en charge nous-mêmes, financièrement. Une femme n'a pas à attendre d'être avec un homme pour avoir des moyens. Les femmes doivent prendre des initiatives ; elles doivent oser, affirmer ce qu'elles veulent et savoir où elles vont …. (…) Les femmes doivent prendre des initiatives ; elles doivent oser, affirmer ce qu’elles veulent et savoir où elles vont », a-t-elle lancé.
Un autre temps a marqué cette journée. Me Linda Diplo a fait parler son cœur en honorant plusieurs participants. Citons entre autres, Dramane Maîga, président de la section Grand-Bassam du Haut Conseil du Patronat des Entreprises de Transport routier, la présidente des commerçantes du grand-marché, Mme Moulaud Micheline, Mme Ozoua Yvonne Epse Kouadio, présidente du Réseau ivoirien des Organisations féminines (RIOF) et de la Plateforme des Ong du Sud-Comoé
Rk avec Sercom