Abidjan - Le directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Konaté Seidou s’est félicité de la remontée des prélèvements de sang qui est passé de 14534 poches en janvier à 19875 poches à fin mars.
Invité de la Tribune d’échanges « Tout savoir sur », initiée par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), Dr Konaté a salué cette mobilisation pour le don de sang, souhaitant qu’elle soit renforcée pour combler les besoins réels qui sont de 22000 poches de sang par mois.
« Cet objectif ne pourra être atteint qu’avec la participation de tous et de façon régulière tous les trois mois. Je reste convaincu que nous l’atteindrons si chacun joue sa partition », a-t-il encouragé lors de cette rencontre d’échanges, mardi 05 avril 2022 au 20e étage de l'immeuble SCIAM au Plateau.
Dr Konaté Seidou a rappelé les mesures arrêtées par le gouvernement en vue de renforcer les capacités de production de sang des différentes structures du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de façon à couvrir entièrement les besoins estimés à 250 000 unités de poches de sang par an.
Une rallonge budgétaire de 2,5 milliards de Francs CFA a été accordée au CNTS pour soutenir les activités de collecte de sang et pérenniser les acquis de l’activité transfusionnelle nationale. Ce financement permettra, plus précisément, d’investir dans l’acquisition de véhicules de collecte mobile de sang, d’équipements de prélèvement, de laboratoires, de froid et de conservation mais également la réhabilitation des bâtiments des structures de production, a-t-il annoncé.
Le directeur général du CNTS est revenu sur l’arrêté ministériel du 09 mars 2022 fixant désormais le coût de session de la poche de sang au prix unique de 3000 FCFA aussi bien au public qu’au privé. Ceci en vue d’annihiler la spéculation autour des produits sanguins dont les coûts de cessions différaient d’une structure sanitaire à une autre, du public au privé.
Selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour être autosuffisante en produits sanguins, la Côte d’Ivoire devrait prélever au moins 250 000 poches par an là où elle produit 160 000.
(AIP)
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