Béoumi - La ligue des femmes battantes de Béoumi a mené du lundi 04 au jeudi 07 avril 2022 une caravane de sensibilisation sur les grossesses en milieu scolaire dans plusieurs établissements secondaires de la ville.
Elles ont sillonné, notamment, les collèges privés Yobouet Olivier, La Plénitude, Mon Avenir, Yaméssou et le lycée moderne de Béoumi en compagnie d’un infirmier d’Etat, Sadia Jérémie, qui avait la tâche de prodiguer des conseils aux jeunes élèves. Il les a, notamment, exhortées de s’abstenir d’avoir de rapports sexuels ou d’utiliser les méthodes contraceptives afin d’éviter les grossesses précoces ou non désirées qui sont à la base de nombreux abandons scolaires.
« Vos études doivent vous préoccuper plus que tout. Votre avenir en dépend. Faites tout votre possible pour ne pas contracter de grossesse pendant que vous êtes sur les bancs », a conseillé le praticien de santé.
Cette initiative de la ligue des femmes battantes de Béoumi a été bien appréciée par la cible. « C'est une bonne sensibilisation qui nous permet de comprendre beaucoup de choses dans notre vie. Malgré tous les problèmes sociaux que nous rencontrons, nous devons tout faire pour éviter les grossesses en milieu scolaire si nous voulons aller loin dans nos études », a déclaré l’élève Kouassi Germaine du collège privé La Plénitude.
Les autorités académiques ont également salué et félicité les membres de cette association féminine pour cette « ingénieuse idée ». Le proviseur du lycée moderne de Béoumi, Bakayoko Namory, dont l’établissement a accueilli la dernière étape de cette caravane de sensibilisation, les a exhortées à poursuivre leur action afin de préserver l’avenir des jeunes filles.
La ligue des femmes battantes de Béoumi se veut une structure d’entraide dont l’objectif est d'aider les femmes et les jeunes filles de cette ville et de l’ensemble du département à se prendre en charge, selon sa présidente, Konan Cynthia Edwige. « Nous œuvrons également contre les grossesses en milieu scolaire, qui constituent de nos jours un véritable frein à la scolarisation des jeunes filles », a-t-il ajouté.
(AIP)
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