Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi l'adoption d'une plateforme de dénonciation des actes de corruption et infractions assimilées dénommée "SPACIA".
"Le Conseil a adopté un décret portant création d'une plateforme de dénonciation des actes de corruption et infractions assimilées dénommée SPACIA", a déclaré face à la presse, le porte-parole du gouvernement ivoirien, M. Amadou Coulibaly.
Cette plateforme a été initiée par le ministère de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, en collaboration avec la Société nationale de développement informatique (SNDI).
Elle mettra en place la plateforme de signalement des cas de corruption et infractions assimilées dénommée "SPACIA".
Cette plateforme vise à renforcer et à améliorer le dispositif de prévention de lutte contre la corruption et les infractions assimilées de façon à insuffler un peu plus de transparence dans la gestion des affaires publiques.
La plateforme SPACIA a été dotée d'un numéro vert et un système informatique avec pour mission de recueillir les dénonciations, les signalements ou alertes de cas de corruption et infractions assimilées et de procéder à leur traitement nécessaire.
En cas d'infractions avérées, la SPACIA est habileté à saisir les autorités compétentes, mais également à assurer le suivi des mesures prises. Et ce, pour améliorer la participation citoyenne dans les efforts de lutte contre la corruption.
Une étude de l'Institut national des statistiques (INS) de Côte d'Ivoire fait état des secteurs les plus exposés à la corruption sont notamment les secteurs de la santé, la justice, la construction, la douane.
La Côte d'Ivoire a perdu, selon une étude réalisée en 2019, environ 1400 milliards Fcfadu fait de la corruption, ce qui représente 64% du service de sa dette du pays.
AP/ls/APA