Gagnoa - Le centre interafricain de recherche, Wave african virus epidemiology (WAVE), sur les maladies des tubercules en général, a organisé vendredi 29 avril 2022, à la salle de mariage de la mairie de Gagnoa, la quatrième et dernière étape de sa caravane de sensibilisation et de formation aux maladies virales du manioc, à l’endroit de 250 producteurs, sélectionneurs et transformateurs exerçant dans cette culture.
Outre les maladies guérissables, causées par des bactéries et des champignons, la présentation a aussi et surtout porté, sur les maladies virales du manioc, que l’on ne peut pas soigner et pour lesquelles, la sensibilisation des producteurs à l’échelle nationale, constitue le premier outil de prévention, a indiqué la directrice communication et développement de WAVE, Adja Aminata Ndiaye.
Selon Mme N'Diaye, il s’agit de la maladie de la ‘Mosaïque africaine’ (dont l’impact de destruction varie de 40 à 60%), déjà présente partout sur le territoire ivoirien ainsi qu’en Afrique, et la ‘Striure brune’ du manioc, qui n’est pas encore présente en Afrique de l’Ouest et en Côte d’Ivoire. Cette dernière sévit déjà en Afrique centrale, et est en train de progresser.
Elle a assuré que la maladie de la ‘Striure brune’ était initialement en Afrique de l’Est, mais depuis les années 90, elle est en train de se propager "lentement mais sûrement" vers l’Afrique de l’Ouest.
« Il y a donc urgence de prévenir par rapport à cette maladie, afin que les cultivateurs soient informés, puissent en reconnaître les symptômes et enfin, qu’ils sachent quoi faire en cas d’incursion », a-t-elle précisé.
« Ensemble, sauvons notre manioc », est l’un des slogans du centre de recherche WAVE, présent dans une dizaine de pays africain de l’Ouest et du Centre et dont le siège est basé à l’université Houphouët-Boigny d’Abidjan.
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