Abidjan, Sur instigation du Bureau exécutif de l’Union des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires d’Afrique (UCESA), la Côte d'Ivoire, à travers le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), abrite l’atelier international de la faîtière sur "Les défis du dérèglement climatique et les réponses à apporter au bénéfice des populations africaines".
Lors de la cérémonie officielle d'ouverture de l'atelier, vendredi 20 mai 2022 au siège du CESEC, à Abidjan Plateau, le président de la chambre consultative ivoirienne, Dr Eugène Aka Aouélé, a salué la tenue de ces réflexions sur la question du dérèglement climatique, placée au centre de toutes les attentions vu son caractère transversal. "Adresser la problématique du dérèglement climatique est devenu l’un des enjeux primordiaux des politiques internationales et nationales, compte tenu de la capacité reconnue des changements climatiques à impacter, souvent négativement, la croissance économique et la réalisation des Objectifs de Développement Durable", a ajouté.
En sa qualité de commissaire du Gouvernement, le ministre Mamadou Touré s'est appesanti sur les efforts de la Côte d'Ivoire, sous l'impulsion du Président Alassane Ouattara, pour conforter sa place dans le concert des nations. "Au moment où se tient dans la capitale économique de notre pays, la COP 15, cet évènement hautement historique, notre pays est également honoré d’abriter cette activité importante de l’UCESA, dont le thème est suffisamment évocateur de la prise en compte, par cette association, des préoccupations essentielles de nos nations", a-t-il situé.
Président de l'UCESA, le Marocain Ahmed Reda Chami a indiqué que cet atelier vise à trouver des solutions justes et durables au profit des Africains face aux effets néfastes du changement climatique. Il devrait renforcer la détermination des pays dans l'action climatique, a-t-il poursuivi, énumérant quatre risques majeurs du changement climatique, à savoir la hausse de température de 1,5° Celsius d'ici 2030, la hausse du niveau de la mer d'un mètre d'ici 2100, de la montée des océans de façon affolante ainsi que des menaces encourues, d'ici 2050, par un milliard de personnes vivant en zones côtières.
Cet atelier vise donc à dresser le bilan des principaux acquis et faiblesses des Etats africains, depuis la signature et la ratification de l'Accord de Paris sur le Climat (2015, France) jusqu'à la COP 26 de Glasgow (2021, Ecosse). Portée sur les fonts baptismaux en 1994 à Abidjan, l'UCESA regroupe les Conseil économiques sociaux et institutions similaires de Côte d'Ivoire, du Mali, du Sénégal, du Congo, du Gabon, d'Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, de Burundi, du Cameroun, de Guinée, du Maroc et de la Mauritanie.
(AIP)
cmas