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Société Publié le mercredi 8 juin 2022 | AIP

Plusieurs jeunes leaders africains revisitent les enjeux de la démocratie et de l’Etat de droit

Yamoussoukro– Une vingtaine de jeunes acteurs de la société civile et de jeunesse des partis politiques du Bénin, de la Guinée, du Togo et de la Côte d’Ivoire ont entamé, mercredi 8 juin 2022 à Yamoussoukro, une académie politique initiée par la KAS (Konrad Adenauer stiftung) pour revisiter les notions de démocratie et d’Etat de droit.


Pendant trois jours de travaux, les participants qui sont pour la plupart des boursiers du réseau KAS feront l’état des lieux de la démocratie en Afrique et surtout dans leurs pays respectifs et seront instruits sur des thématiques comme les principes et fondements de la démocratie et de l’état de droit, les défis électoraux en Afrique de l’ouest, la radicalisation et l’extrémisme violent en Afrique de l’ouest.


La formation sera assurée par des encadreurs qui ont pion sur rue en Côte d’Ivoire notamment le professeur titulaire d’histoire du droit, des institutions et des idées politiques, Prof Séraphin Néné Bi, l’analyste politique, Sylvain N’guessan et le politologue Dr César Moquet Flan.


Les nombreux coups d’Etat enregistrés en Afrique malgré une trentaine d’années de pratique de démocratie justifient la nécessité d’inculquer davantage les fondamentaux de ce système aux acteurs afin d’apaiser la vie sociale.


« Le déficit observable d’Etat de droit dans la sous-région est une des causes fondamentales de situation de crises politiques et sécuritaires avec leurs conséquences dramatiques », a souligné la représentante résidente et directrice programme régional pour le dialogue politique en Afrique de l’ouest, Dr Stéfanie Brinkel.


gso

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