Les techniques d’encadrement et la contribution du secteur privé dans l’éradication de la famine en Afrique à l’horizon 2025, a fait l’objet d’une table ronde de réflexion avec plusieurs experts ce jeudi 09 juin 2022 au Seen hôtel plateau.
Organisé sous le thème « Quelle implication du secteur privé dans le développement des politiques agricoles alimentaires en Afrique ? », cette initiative du Centre d’étude prospective (CEP) a réuni des spécialistes, contributeurs nationaux et internationaux.
Au cours de cette activité, Stanislas Zézé, Président Directeur Général de Bloomfield Investments, qui endossait pour la circonstance le rôle de modérateur , a conduit un panel qui portait sur trois thèmes à savoir, les limites des politiques actuelles en matière d’implication dans le secteur privé dans le processus de modernisation et de durabilité agricole, les approches et orientations de politiques agricoles innovantes à explorer en Afrique dans le contexte géopolitque mondial actuel, les réformes stratégiques innovantes à explorer en Afrique.
Les échanges ont permis de faire des propositions favorisant l’implication du secteur privé dans le développement et la mise en œuvre des politiques agricoles et alimentaires.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, par ailleurs membre fondateur du Centre d’étude prospective, s’est félicité de cette table ronde « qui a mis les à contribution les experts en fonction de leurs compétences ». Pour lui, l’éradication de la famine en Afrique est une urgence.
« L’impératif d’éliminer la faim et la malnutrition d’ici à 2025 en Afrique c’est-à-dire dans moins de trois ans nécessite d’inscrire les opérations agricoles dans une approche pragmatique axé sur le secteur privé et qui repose sur une meilleure compréhension des obstacles, des opportunités et des possibilités d’investissement dans ce secteur et dans les secteurs connexes comme la paix et la sécurité, la réduction des flux migratoire, le libre-échange, la maîtrise des aléas climatiques », a-t-il indiqué.
Les résolutions de cette table ronde devront être plus pragmatiques en vue de l’atteinte des objectifs.
PR