En prélude à l’organisation du Groupe consultatif pour le financement du Plan national de développement (PND) 2021-2025, la Ministre du Plan et du Développement, Nialé KABA multiplie les rencontres avec la presse nationale et internationale.
Elle était l’invitée d’Adama Koné sur la Première chaîne de la Radiotélévision Ivoirienne pour une émission spéciale sur cet important rendez-vous des partenaires au développement de la Côte d’Ivoire qui aura lieu le mercredi 15 juin 2022, à Abidjan.
Cette émission spéciale a été l’occasion pour la Ministre du Plan et du Développement de rappeler les enjeux, les objectifs ainsi que les articulations de ce Groupe Consultatif.
Elle a indiqué qu’il est attendu entre de 300 à 500 participants mais cet objectif pourrait être dépassé selon certains indicateurs.
Abordant la question de la nature des investisseurs attendus, la Ministre a rappelé que « ceux qui sont attendus, c’est d’abord les institutionnels. La table ronde s’adresse prioritairement aux banques de développement, aux partenaires multilatéraux et bilatéraux. Nous recevons également des fonds souverains, des banques privées avec des objectifs différents. Certains vont venir immédiatement faire des annonces. Cela rentre dans la coopération et dans l’accompagnement de notre pays pour atteindre les objectifs de développement qui sont dans le PND. D’autres vont venir lier des relations d’affaires, prendre des informations sur les opportunités. »
Poursuivant , elle a ajouté que la matinée du 15 juin sera consacrée à la partie institutionnelle avec la cérémonie d’ouverture et la présentation du Plan national de développement. Cependant l’après-midi aura pour articulation principale, la table ronde des bailleurs.
« La table ronde du Groupe consultatif donne l’occasion au Gouvernement de communiquer sur sa stratégie de développement, sur les attractivités de la Côte d’Ivoire, ainsi que sur les opportunités que constitue le pays. C’est la raison pour laquelle nous organisons, l’après-midi du 15 juin, après la partie institutionnelle sur le secteur public, une demi-journée qui est consacrée exclusivement au secteur privé, qui constitue une très grande partie de nos invités », a-t-elle expliqué.
« Les nationaux sont une grande part des investisseurs et partenaires sur le guichet privé. C’est ensemble que nous allons organiser la partie guichet privé. Mais mieux, c’est ensemble que nous avons bâti le PND. Il faut savoir que c’est un document consensuel. Nous avons autour les partenaires au développement, le secteur privé, la société civile ; parce que chacun est concerné et chacun doit pouvoir se retrouver dans le plan national de développement, dans la stratégie que nous faisons pour bâtir le pays ensemble dans les 5 ans », a-t-elle renchérit, avant d'ajouter que parmi les participants se trouvent des pays en développement.
Répondant à la question relative à cet appel à l’intervention financière étrangère qui serait synonyme d’endettement, elle a indiqué que « les ivoiriens n’ont pas à s’inquiéter, nous avons une stratégie de gestion de la dette ou de façon régulière nous questionnons la viabilité de la dette, ce qui est la capacité au pays de faire face aux engagements d’endettement et en termes de liquidité. Il y a un certain nombre d’indicateurs qui sont mesurés pour nous assurer que la viabilité de la dette est assurée ».
Et la ministre d’ajouter que « d’un point de vue purement économique, il faut savoir que l’investissement pertinent a pour objectif d'accroître la capacité du pays à faire face à ces engagements. Il génère des ressources qui permettent de répondre à ces engagements. C’est en cela que depuis 2012, nous investissons massivement afin de rendre l’économie encore plus forte ».
Pour terminer, la Ministre Nialé Kaba a invité l’ensemble des ivoiriens à s’intéresser et à prendre une part active à cette activité.
Rappelons que ce Groupe Consultatif a pour objectif de partager avec tous les partenaires au développement la vision de la Côte d’Ivoire inscrite dans le Plan National de Développement (PND) 2021-2025. Il vise également à mobiliser les financements extérieurs publics et privés, nécessaires à la mise en œuvre dudit Plan.
Cyprien K. avec Sercom