Abidjan - Le Conseil de l’Ordre des avocats a apporté des éclairages sur un prétendu refus de participer à la mission d’évaluation du Fonds monétaire international (FMI) sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Cette réaction est consécutive à des articles parus dans un organe de presse en ligne qui stipulent que « Des experts du FMI évaluent la Côte d'Ivoire », et « Blanchiment de capitaux, terrorisme : Que cachent les Avocats de Côte d'lvoire? »
« Les Avocats de Côte d'Ivoire n'ont absolument rien à cacher, pas plus que le Bâtonnier ne les met gravement en danger. La bonne preuve est notre participation à l'interview tenue le vendredi 24 Juin 2022 avec la mission d'évaluation du FMI », a clarifié le Bâtonnier du Conseil de l’Ordre des avocats, Me Claude Mentenon, lors d’une conférence de presse, mardi 28 juin 2022 à Cocody.
Me Mentenon a précisé que le Barreau a sacrifié à l'interview avec les membres de la délégation du FMI par vidéoconférence. Et cet entretien initialement prévue pour une durée de quarante-cinq minutes, s'est tenue de 15 heures à 18 heures et demie, soit plus de trois heures d'horloge, confirmant ainsi l'excellente qualité des échanges et l'intérêt réciproque de chaque partie à ce sujet.
« Les avocats n’ont jamais entendu s’opposer au déroulement et au processus de l’évaluation mutuelle du dispositif de la Côte d’Ivoire pour la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme », a-t-il insisté en présence de ses collaborateurs.
Il a souligné que la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme demeure une préoccupation pour le Barreau dont le Conseil actuel s'est fixé pour mission de veiller au respect scrupuleux des règles de déontologie gouvernant l'exercice de la profession, régie désormais par le règlement l'Union économique monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
Une mission d’experts évaluateurs du Fonds monétaire international (FMI) a séjourné à Abidjan du 5 au 25 juin 2022 dans le cadre de l’évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) de la Côte d’Ivoire afin d’apprécier l’efficacité du dispositif mis en place par le pays, rappelle-t-on.
(AIP)
bsb/kam