L’Ambassadeur des Etats-Unis, Richard Bell, a procédé, vendredi 29 juillet 2022, à l’inauguration de l’insectarium de l’Institut national de l’Hygiène publique (INHP), rénové et équipé grâce à un financement de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), en vue de renforcer la lutte contre le paludisme.
« La rénovation de cet insectarium va permettre aux chercheurs ivoiriens d’être mieux renseignés de la situation actuelle et continuer d’être de plus en plus efficaces contre le paludisme », a déclaré M. Bell après la coupure du ruban et la visite des locaux.
Il a également adressé ses félicitations aux autorités ivoiriennes et s’est réjoui des progrès considérables enregistrés dans la lutte contre le paludisme, estimant que « rien n’est plus important que la santé de la population ».
Représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pr Samba Mamadou a rappelé l’importance de cet insectarium qui permet à l’Etat de Côte d’Ivoire de mieux connaître sa flore en termes de moustiques et de s’en servir pour des analyses, en vue de l’élimination du paludisme.
« Le paludisme est l’une des maladies prioritaires en Côte d’Ivoire. Le don du gouvernement américain sur l’insectarium montre aussi toute l’importance que les Etats-Unis accordent à la santé des Ivoiriens », a fait observer Pr Samba, en présence du directeur général de l'INHP, Pr Bénié Bi Vroh.
Cette visite à l'INHP s'est achevée au Centre des opérations d’urgence de santé publique (COUPS), une composante de la surveillance épidémiologique et de la réponse contre les maladies à potentiel épidémique et les évènements constituant ou pouvant constituer une menace pour la santé publique.
En Côte d'Ivoire, le nombre de décès dus au paludisme est passé de 3 222 en 2017 à 1 316 en 2020, soit un taux de décès en baisse d'environ 50%. En dépit de cette régression, le paludisme reste un défi majeur de santé publique. Cette infection demeure la première cause des consultations dans le pays.