Abidjan – Le Premier ministre, Patrick Achi présidera la cérémonie de signature de la nouvelle trêve sociale entre le Gouvernement et les syndicats de la Fonction publique couvrant la période 2022–2027, ce lundi 8 août 2022 à la Primature sise à Abidjan-Plateau.
Cette signature intervient à la suite d’un processus de négociation qui s’est déroulé en deux phases distinctes. La première phase a consisté en une série de rencontres entre le comité interministériel et les centrales syndicales, les faîtières et les syndicats de base des ministères techniques. Elle a permis aux acteurs d’échanger sur la plateforme revendicative avec pour objectif de retenir les revendications essentielles. Quant à la deuxième phase des discussions conduite par le Premier ministre Patrick ACHI, elle a permis de finaliser les négociations afin d’aboutir à la nouvelle trêve sociale.
Cette nouvelle trêve sociale intervient après la première conclue en août 2017 entre le Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, et les centrales syndicales pour cinq ans, soit de 2017 à 2022. Les organisations et faîtières syndicales des fonctionnaires et agents de l’État ont, au cours d’un atelier-bilan du mercredi 22 juin 2022 à Grand Bassam, félicité le gouvernement pour le respect des engagements pris dans le cadre de la trêve sociale 2017-2022, en déboursant 357 387 milliards FCFA.
« Je voudrais rappeler, avec humilité et responsabilité, que la trêve sociale n’est ni un renoncement aux ambitions légitimes de progrès sociaux de nos travailleurs, ni la privation de l’expression naturelle des revendications syndicales, et encore moins un chèque en blanc signé par les organisations syndicales au profit du Gouvernement.», avait tenu à préciser le Premier ministre Patrick Achi, à l’ouverture des négociations en vue de cette nouvelle trêve sociale, le 30 juin 2022.
C’est au total 345 nouvelles revendications qui ont été au centre des discussions en vue de l’obtention de la nouvelle trêve sociale. Elles se subdivisent en revendications et doléances transversales, en revendications et doléances des fonctionnaires interministériels et en revendications et doléances des syndicats de base des ministères techniques classées en deux catégories, à savoir : les revendications d’ordre corporatiste, au nombre de 88, et celles liées à la gouvernance, au nombre de 257.