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Société Publié le jeudi 18 août 2022 | Le Nouveau Réveil

Lutte contre le terrorisme : La Côte d’Ivoire opte pour l’accroissement de la stabilité sociale

Le gouvernement de la Côte d’Ivoire prend des mesures sociales pour lutter contre le terrorisme transfrontalier. Le 28 juillet 2022, les autorités ont lancé le projet « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits ». D’un budget de 8, 6 milliards de FCFA, il vise à sortir plus de 19.800 jeunes de la pauvreté, un fléau qui favorise l’enrôlement de cette frange de la population au sein des mouvements terroristes. La solution militaire est certes de mise mais l’investissement social est la meilleure des solutions. Le 15 août dernier, le Gouvernement, en partenariat avec la République Fédérale d’Allemagne et le PNUD ont débuté la mise en œuvre du projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le Nord de la Côte d’Ivoire ». Ce projet dont la coordination et le suivi sont assurés par le ministère du Plan et du développement, vise à lutter efficacement contre le terrorisme violent à travers l’accroissement de la stabilité sociale et le renforcement de l’inclusion socio-économique des jeunes et des femmes dans le Nord du pays. Les activités terroristes dans le sahel constituent une menace pour la stabilité de la Côte d’Ivoire, comme en témoignent les récents incidents à la frontière nord du pays. Pour adresser ce défi, le Gouvernement ivoirien a pris une série de mesures qui ont conduit notamment au lancement de la phase 2 du Programme social du gouvernement (PSGouv2) pour accélérer le rythme de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales, apporter des solutions durables à la problématique de la fragilité dans les zones frontalières, améliorer les conditions de vie des populations notamment les plus défavorisées, et favoriser l'autonomisation des femmes et l'insertion professionnelle des jeunes. Le PSGouv2 bénéficie du soutien des Partenaires au développement. Dans cette perspective, la République Fédérale d’Allemagne et le PNUD ont conclu un accord pour mettre en œuvre le projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le Nord de la Côte d’Ivoire », qui constitue une contribution à la lutte contre la fragilité des régions de la partie septentrionale de la Côte d’Ivoire. A travers ce cadre d’intervention dont la Coordination et le suivi sont à la charge du ministère du Plan et du développement à travers la Direction de la stratégie et de la coordination de l’aide (DGSCA), le PNUD et ses partenaires se sont engagés à contribuer : au renforcement de la gouvernance communautaire et de la capacité des autorités locales en matière d'Etat de droit ; au soutien à la résilience communautaire par le développement d'opportunités économiques et d'activités génératrices de revenus pour les jeunes hommes et femmes ; et au renforcement des capacités des jeunes hommes et femmes pour la prévention de l'extrémisme violent et le renforcement de la cohésion sociale dans les régions frontalières Nord de la Côte d’Ivoire. Le projet couvre 05 régions au nord du pays à savoir, le Folon, le Poro, la Bagoué, le Tchologo et le Bounkani, avec pour cible les autorités locales, les Forces de défense et de sécurité, et la Commission nationale sur les armes légères. Le projet qui a débuté cette année durera 03 années pour un coût total de 3,37 milliards FCFA (5.137.613 millions euros) reparti entre la République Fédérale Allemande, 2,7 milliards FCFA (4.137.613 millions d’euros) et le PNUD, 655.957.000 FCFA (1.000.000 d’euros). Les principaux bénéficiaires sont les jeunes, les femmes et les communautés. Les jeunes et les femmes sont particulièrement visés car ils constituent un maillon important du développement et jouent un rôle clé dans la cohésion et la stabilité de leurs communautés. Un accent particulier sera mis sur les Foulani (Peuls), installés dans les villages frontaliers, les transhumants, les transporteurs transfrontaliers et, les orpailleurs clandestins.


JEAN PRISCA

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