Abidjan - L'ex-Président Laurent Gbagbo qui était sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison pendant la crise de 2010-2011, s’est vu accorder la grâce présidentielle, la veille du 62ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Un acte fort qui contribue à apaiser le climat politique et renforcer le processus de réconciliation nationale.
Cette grâce présidentielle est accompagnée du dégel de ses comptes et le paiement des arriérés de ses rentes viagères.
Cette grâce présidentielle a été étendue à Vagba Faussignaux et Jean Noël Abehi, respectivement ex-chef de corps de la Marine ivoirienne et du groupe d'escadron blindé de la gendarmerie nationale qui bénéficient, quant à eux, de la libération conditionnelle.
Ces mesures en faveur de Laurent Gbagbo et de ces officiers de l’armée s’inscrivent dans le renforcement du processus de réconciliation et de cohésion sociale.
Plusieurs partis politiques, des chancelleries, des organisations de la société civile ainsi que de nombreux ivoiriens ont salué ces mesures qui constituent à coup sûr, un pas de plus en faveur de la décrispation et de la cohésion.
En effet, le Président Alassane Ouattara à travers ces récentes décisions et celles antérieures en a fait une priorité. Pour rappel, en 2018, environ 800 personnes, dont les condamnations étaient liées à la crise post-électorale de 2010 avaient été amnistiées au nom de la réconciliation nationale. L’ex-Première dame, Simone Gbagbo et plusieurs autres cadres de l'opposition avaient ainsi recouvré la liberté.
Toutes ces initiatives du Président de la République dénotent de son engagement et celui du gouvernement à toujours œuvrer pour la paix, l’unité nationale et le rassemblement de tous les Ivoiriens.