Abidjan, L’évaluation des différents taux d’exécution administrative et financière des activités du projet de Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers poly bromés (PBDE), pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels (uPOPCI), ont atteint plus de 50%, a indiqué le coordonnateur du projet, Gustave Bédi.
Il s’exprimait mardi 20 septembre 2022 à Abidjan, à l’occasion d’une réunion avec le comité consultatif technique (CCT) du projet, pour analyser le niveau d’exécution des activités contenues dans le plan de travail annuel (PTA) de 2022, les documents de gestion du projet, ainsi que le suivi des recommandations faites lors de la précédente réunion de ce comité.
« Cela montre la bonne évolution des activités menées depuis le lancement du projet en 2020 », s’est félicité M. Bédi qui a rappelé que le CCT se réunit deux fois dans l’année avec pour objectif de suivre la bonne marche du projet.
Les polluants organiques persistants contenus dans les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et les rebuts de véhicules en fin de vie représentent un danger permanent qui s’accroit chaque jour. Les risques liés à leur manipulation demeurent méconnus et touchent les aspects sanitaires et environnementaux, a expliqué Pr Bédi.
Selon lui, la nécessité d’élaborer une stratégie afin d’y faire face écologiquement et rationnellement, était primordiale.
Pour le directeur général de l’environnement, Braïma Dagnogo, il était nécessaire de réunir une fois encore l’équipe technique « en vue d’assurer le suivi des résultats prévus dans la mise en œuvre du projet et débattus lors de la précédente réunion ».
M. Dagnogo, qui représentait le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean Luc Assi, a salué la mobilisation des participants et les échanges lors des différents points à l’ordre du jour.
En Côte d’Ivoire, la quantité de produits chimiques présente dans l’environnement a fortement augmenté du fait de la consommation galopante d’appareils électriques et électroniques et des véhicules en fin de vie. Présents dans les plastiques de téléphones, des climatiseurs, des radios, des vieux ordinateurs et télévisions, les polluants organiques persistants sont particulièrement dangereux et peuvent avoir des impacts extrêmement nocifs sur la santé et l’environnement.
Le projet uPOPCI ambitionne de mettre en place un cadre réglementaire et institutionnel adapté à la gestion environnementale des DEEE et des VFV, de renforcer les capacités techniques des acteurs du secteur et de mettre à niveau le secteur du recyclage des déchets électroniques et véhicules en fin de vie, et de créer des opportunités d’affaires dans le secteur.
(AIP)
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