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Société Publié le jeudi 29 septembre 2022 | Abidjan.net

Le programme d’employabilité, Alliance Academy Tour 2022, pose ses valises dans le Gôh-Djiboua

© Abidjan.net Par DR
Désiré Morokro, directeur général d’Alliance conseils, initiateur de ce programme

Le programme d’employabilité et d’autonomisation des jeunes et femmes, « Alliance Academy Tour », prévu les 7 et 8 octobre 2022 à Divo, Gagnoa et Grand-Bassam, a été lancé ce mercredi 28 septembre 2022 à Cocody (Abidjan). 


Ce fut en présence de Louis André Dacoury-Tabley, ministre gouverneur du district autonome du Gôh-Djiboua (Divo et Gagnoa). Il a traduit la disponibilité de sa région à accueillir cette caravane, qui parcourt les collectivités territoriales pour la formation, le développement de la culture entrepreneuriale et l’encadrement des microprojets.


« Dans nos missions de district autonome, nous sommes tenus à la création d’entreprises pour aider à résorber le problème d’emplois. Quand on voit que de façon maitrisée vous parlez des choses de l’avenir et d’actualité (entrepreneuriat), on est sûr que tout ira bien. J’encourage Désiré Morokro, directeur général d’Alliance conseils, initiateur de ce programme. Nous vous attendons dans le Gôh-Djiboua », a-t-il adressé, avant de souhaiter que le nombre de bénéficiaires de ces microprojets puisse aller au-delà de 7, 8, voir 20 par région.


Rappelons que la 1ère édition a permis l’installation d’une quinzaine de microprojets (9 femmes et 6 hommes) dans 5 communes que sont Man, Agboville, Koumassi, Korhogo et Abengourou. 


 Ce programme qui vient faciliter l’employabilité a pour cible les artisans, micros et petites entreprises, commerçants, jeunes déscolarisés et sans emplois. Et les soumissions de projets se font en ligne et auprès des points focaux au niveau des Mairies et certaines radios de proximité. 


« C’est une activité gratuite dont peut bénéficier n’importe lequel des jeunes de la collectivité que nous visitons. Après analyse des projets, nous en sélectionnons 10 qui bénéficient de formation accentuée. Ensuite, nous les préparons au pitch pour la présentation de leurs projets et nous en choisissons 3 qui auront droit au financement de leurs microprojets », a expliqué Désiré Morokro, DG Alliances conseils.


Par ailleurs, le point d’orgue du lancement de la 2è édition d’Alliance Academy Tour a été un panel autour du thème : « Entrepreneuriat, levier de développement des collectivités territoriales ». 


Les trois panélistes, Amaral Fofana, député (entrepreneur) de Daloa, Tonga Mathurin, directeur du département planification et développement territorial à l’Assemblée des régions des districts de Côte d’Ivoire(ARDCI) et Kadio-Morokro Désiré, Directeur Alliance conseils, commis à cette tâche, ont convenu dans l’ensemble, qu’il faut, en plus du financement, former et encadrer les jeunes à la gestion d’une entreprise.


« Nous bénéficions de financement de bailleurs pour la mise en œuvre de projets en faveur des jeunes. Avec la Banque Mondiale, nous avons le PEJEDEC 1 et 2 pour montant 25 milliards Fcfa et avec l’Union européenne pour un projet autour de 440 Millions Fcfa et également avec le FDFP (signature d’une convention de près de 2 milliards Fcfa », a révélé Tonga Mathurin, directeur du département planification à l’ARDCI.


Quant à Amaral Fofana, député et par ailleurs entrepreneur, il a soutenu qu’il y a un potentiel qui existe et des mécanismes propices à cet écosystème : la sécurité et la stabilité. Il a pris en exemple, sa collaboration avec une banque d’investissement qui est à la quête de bons marchés structurés, ici en Côte d’Ivoire, pour investir. Selon lui, la destination ‘’Ivoire’’ est prisée par les investisseurs, c’est donc à chaque citoyen ivoirien de chercher à en tirer profit.


Dans sa contribution, Samba Yatassaye, Directeur général de Amsa Assurances, partenaire d’Alliance Academy Tour, a été formel en recommandant, de ne pas perdre de vue l’objectif, qui est l’autonomisation des populations.


 Il s’est donc interrogé sur la cohérence entre la démarche entrepreneuriale et les besoins des populations.


A l’en croire, les réalités socioculturelles, l’environnement, le niveau d’éducation, le potentiel économique n’étant pas les mêmes d’une région à une autre, Il faut poser le diagnostic pour savoir ce dont ont besoin les collectivités territoriales. Cela permettra de mieux identifier, structurer, former encadrer et accompagner la mise œuvre de meilleurs microprojets.


CT

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