Bouaké- La journée mondiale de lutte contre la rage a été célébrée mercredi 28 septembre 2022 au centre de santé urbain (CSU) du quartier Dar-es-Salam qui constitue un réservoir de la rage à Bouaké.
Cette célébration, portant sur le thème « Engageons-nous, vaccinons-nous pour éliminer la rage », a été marquée par des messages de sensibilisation à l’endroit des populations et surtout des enfants principaux victimes de la rage.
Ces messages délivrés, notamment, par le directeur de l’antenne locale de l’institut national d’hygiène publique, Dr. Coulibaly M’bégnan, et le président du comité régional de lutte contre la rage, Lékouo Traoré, ont porté essentiellement sur les gestes simples à adopter en cas de morsure d’un chien pour se protéger contre la rage.
« Si vous êtes mordus par un chien, laver rapidement la plaie avec du savon et de l’eau propre pendant 15 minutes et rendez-vous immédiatement dans le centre de santé le plus proche pour bénéficier d’une prise en charge », ont-t-ils conseillé. Ils ont également conseillé aux enfants d’éviter de courir en présence d’un chien. Dr. Coulibaly M’Bégnan et Lékouo Traoré ont, en outre, appelé les détenteurs d’animaux de compagnie, notamment, les chiens, régulièrement chez le vétérinaire pour être vaccinés afin d’être protéger contre la rage.
Le premier responsable de l’antenne INHP de Bouaké a également saisi cette occasion de commémoration de la journée mondiale de lutte contre la rage pour porter à la connaissance du public les différentes activités menées par son équipe avant cette célébration. Il s’agit, notamment, des activités de formation à l’intention des agents de santé issus aussi bien du secteur public que privé.
« Nous avons identifié 24 infirmeries privées au quartier Dar-es-Salam. Quand on sait que ces infirmeries privées sont les premiers recours des malades, il nous ait apparue nécessaire de faire cette formation au profit des agents. Au total 109 agents de ces infirmeries privées ont été formés pour être capables d’assurer correctement la prise en charge des victimes de morsure ou de griffure de chien », a indiqué M. Coulibaly.
En plus de cette série de formation, des focus groupes ont été organisés avec les représentants de la communauté, notamment, les représentants des autorités administratives, de la police, de la chefferie traditionnelle, des guides religieux, des femmes, des jeunes et des comités de quartier de lutte contre la rage. A l’issue de ces focus groupes, les participants ont pris l’engagement de relayer les informations reçues à leurs mandants. Ils ont également fait des propositions d’activités à mener dans le cadre de la campagne de sensibilisation contre la rage.
rkk