La robotic process automation ou RPA c’est la nouvelle solution de l’entreprise DKBS. Le 26 octobre dernier, au cours d’une conférence de presse à la Riviera, Bertin Djaha, premier responsable de cette structure, a présenté les avantages de cette solution. Selon lui, "ce travailleur virtuel ou digital" a l’avantage d’effectuer des tâches dans les domaines de direction des systèmes d’information (DSI), dans les départements financiers, DRH etc. Mais en un temps record. « Seul, il peut travailler dans plusieurs métiers avec plusieurs collègues. Il peut faire le travail de comptable, il peut faire le travail de DRH, il peut faire le travail d’informaticien en fonction des processus qu’on lui confie à exécuter. Il peut travailler 24 heures sur 24 heures, sept (07) jours sur sept (07) jours », a confié le conférencier. Bertin Djaha pour corroborer ses dires, a expliqué comment cette solution se comporte face à une facture qu’une entreprise reçoit d’un fournisseur.
« Quand une facture d’un fournisseur arrive dans une société par mail, le travailleur digital la prend, la met dans un circuit, extrait lui-même les informations qui sont sur cette facture (TVA, montant hors taxe…) et les met dans un tableur. Quand il finit, connaissant le compte bancaire du fournisseur, qu’il doit payer, il programme le payement avec les informations. Le travailleur digital reçoit une confirmation finale à l’effet d’effectuer le paiement. Quand c’est fait, il complète la tâche sans l’intervention de l’être humain », a-t-il ajouté. Et présenté les avantages de ladite solution. A l’en croire, elle offre un gain de temps, réduit l’utilisation de la paperasse et à la fin du compte, fournit un résultat fiable parce qu’il corrige les erreurs. Mais mieux, participe à la lutte contre la corruption : « S’il y a dix (10) employés qui doivent recevoir cent mille (100 000) demandes par jour à traiter sur plusieurs semaines, le travailleur virtuel fait ce travail en cinq (05) jours.
On gagne du temps », a répété le conférencier. Djaha Bertin a montré comment le travailleur virtuel réagit dans le cadre des Ressources humaines.« Les robots peuvent prendre en charge la plupart des tâches de gestion qui émaillent le quotidien des services RH : traitement des notes de frais, suivi des congés et des absences, édition des contrats d’embauche… Ils peuvent également actualiser les bases de données en cas d’événements concernant les salariés, comme un changement de poste, un déménagement ou un arrêt de travail », a-t-il encore indiqué. Et souligné que le travailleur digital ne vient pas réduire le personnel. « C’est une solution pour rendre les employés humains beaucoup plus performants dans leurs tâches. C’est un travail en équipe », a-t-il rassuré. Le lancement de cette solution aura lieu le 03 novembre prochain.
DJE KM
