Situé dans la commune de Cocody, le cinquième CHU de Côte d’Ivoire après ceux de Treichville, Cocody, Yopougon et Bouaké a été inauguré le 15 décembre 2017 par le Président Alassane Ouattara.
Le CHU d’Angré, d’une capacité d’hospitalisation de 250 lits, a nécessité un investissement de 37,3 milliards de FCFA. Construit sur une superficie de 4,5 hectares, cet établissement sanitaire compte 19 bâtiments, répartis dans plusieurs services et spécialités.
Il dispose en plus des services de santé de niveau 3 (CHU), d’équipements médicaux de dernière génération et d’un Centre International d’Endoscopie et de Techniques Avancées en Chirurgie.
« Avec la construction du CHU d’Angré, les autorités sanitaires ont à cœur d’apporter des réponses appropriées et durables aux besoins de santé des populations. Et permettre, ainsi, à chaque Ivoirien d’avoir accès à des soins de qualité, de spécialité et de proximité », explique Joëlle Akré Mobio, ingénieur en sciences informatiques.
La réalisation de cet établissement répond à la volonté affichée du gouvernement de mettre en œuvre une politique de décentralisation des structures sanitaires pour davantage rapprocher les populations des centres de santé.
« Le CHU d’Angré est un établissement hospitalier disposant d’équipements modernes offrant aux professionnels de la santé et aux patients un écosystème de qualité. Il vise surtout à décongestionner les autres centres universitaires », indique Jacques-Cédric Sémi Bi Ballo, juriste.
Par ailleurs, les femmes bénéficient d’un tarif préférentiel de 2 000 FCFA au lieu de 25 000 FCFA pour les examens de mammographie durant le mois d’octobre, grâce à un partenariat signé entre le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) et le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angré. Toute chose qui démontre la participation du CHU d’Angré dans la prise en charge des malades de cancer.
Par un décret adopté en Conseil des ministres en 2022, le CHU d’Angré est, à l’instar des autres CHU du pays, désormais transformé en établissement public hospitalier national. Cette décision participe de la mise en œuvre de la réforme hospitalière engagée par le gouvernement en vue de moderniser la gouvernance des centres hospitaliers et améliorer de façon significative la qualité des soins offerts aux malades.