À l'ouverture de la 10ème édition des Journées de l'Administration agricole délocalisée (JAAD), le jeudi 08 décembre à Bongouanou, le Directeur de Cabinet du ministère d'État, ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Nouhoun Coulibaly, a présenté la vision du gouvernement de mettre en place des programmes intégrés pour relever le niveau de revenus des producteurs de la région du Moronou.
"La région du Moronou, qui était l'ancienne boucle du cacao, aura aujourd'hui la possibilité de produire de nombreuses cultures. Nous allons mettre en place des programmes intégrés qui permettront surtout de relever le niveau de revenus des paysans ", a déclaré Nouhoun Coulibaly, représentant le ministre Konbenan Kouassi Adjoumani.
Il s'agira, selon lui, de faire des aménagements hydroagricoles pour produire des cultures vivrières de qualité, d'une part, et de produire beaucoup de cultures de rente, d'autre part.
Pour Nouhoun Coulibaly, l'organisation des JAAD dans la région du Moronou permettra à l'administration non seulement de se rapprocher des populations, de recueillir leurs aspirations, mais surtout, voir de mesurer les impacts des programmes déjà mis en œuvres sur les populations.
Les acteurs du secteurs agricole, notamment les paysans, ont, quant à eux, accueilli favorablement la tenue des JAAD dans leur localité.
Théodore Téhoua, planteur de cacao, se réjouit du choix porté sur le Moronou : "C'est avec joie et fierté que nous accueillons cette belle rencontre. Elle permettra à l'administration centrale de connaître nos difficultés et d'apporter des réponses adéquates", a-t-il dit.
"Le choix portée sur le Moronou n'est pas fortuit. La JAAD permettra aux acteurs de la filière de définir avec l'administration de nouvelles stratégies devant booster les activités agricoles dans la région", témoigne Michel N'guessan, exploitant agricole.
" À l'instar des autres région du pays, celle du Moronou est confrontée au défi du changement climatique. Nous disons merci au gouvernement pour l'organisation des JAAD dans le Moronou. Ces journées nous permettront de connaître les enjeux de ce fléaux sur les performances de l'agriculture ", indiqué Marie Janine Assié, technicienne agricole.
