Abidjan, La ministre de la Femme, de la famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, veut à travers la campagne de sensibilisation sur les lois en faveur de l’égalité du genre, atteindre les 30% de représentativité des femmes dans les assemblées élues, après les élections locales de 2023.
"Notre objectif, c’est le quota. Et j’ai foi que les femmes vont réussir ce pari des élections locales 2023", a déclaré Mme Touré, lors du lancement de cette campagne, tenue mardi 20 décembre 2022, à Abidjan Plateau.
Elle a indiqué que seul l’engouement des femmes à la campagne nationale de communication sur les lois pourra décider du quota et de la parité dans les postes de décision.
A cet effet, la ministre de la Famille a invité les femmes à sortir massivement dans le cadre de cette campagne de sensibilisation pour que les députés, sénateurs soient confortés dans leur position d’avoir soutenu ces lois en faveur des femmes.
Par ailleurs, elle a fait savoir que ces lois portent notamment, sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues. Cette loi impose pour les scrutins uninominaux ou de liste un quota minimum de 30%, sur la loi relative aux successions qui permet à la femme d’héritier au même titre que les enfants du défunt ainsi que la loi relative au mariage qui consacre le principe de la gestion conjointe du ménage par les époux et l’abandon de la notion de chef de famille.
Pour le représentant de l’Ambassadeur du Canada, Jean-Philippe Houde, cette campagne médiatique contribuera à faire progresser l’égalité des genres en Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, il convient d’informer les femmes sur les lois des engagements juridiques pour leur participation à la gouvernance de la Côte d’Ivoire et renforcer les capacités des futures candidates aux élections législatives.
Cette activité est une initiative de la direction de l’égalité des genres en collaboration avec l’Ambassade d’Espagne qui bénéficie de l’appui financier des Affaires mondiales Canada. Elle sera menée avec le concours des ONG à travers des radios de proximité ciblées dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire pendant une période de deux semaines.
(AIP)
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